«Charlie's Angels» – Les Anges badass mettent une raclée aux machos

Publié

«Charlie's Angels»Les Anges badass mettent une raclée aux machos

«Charlie's Angels» fait son retour au cinéma, avec trois nouvelles héroïnes.

Vous vous souvenez de John Bosley, l'intermédiaire entre le mystérieux Charlie et les Anges? Après David Doyle dans la série TV des années 1970 puis Bill Murray dans les films de 2000 et 2003 (avec Cameron Diaz, Drew Barrymore, Lucy Liu), le personnage réapparaît sous les traits de Patrick Stewart. Mais cette fois, c'est pour prendre sa retraite. L'agence Townsend a fleuri, s'est étendue à l'Europe et compte désormais des dizaines de «Bosley», hommes et femmes. Sous leur houlette, des femmes douées, combatives et entraînées pour réussir les missions les plus périlleuses.

Elena (Naomi Scott), scientifique de génie, fait appel à l'agence car son patron (un manipulateur arrogant adepte du mansplaining) s'apprête à commercialiser une technologie qui, dans de mauvaises mains, peut être transformée en arme. Ancienne Ange devenue Bosley, Susan (incarnée par la réalisatrice Elizabeth Banks) fait alors appel aux meilleures Anges, Jane (Ella Balinska) et Sabina (Kristen Stewart), pour récupérer l'objet.

Superproduction bien calibrée, féminine et féministe, «Charlie's Angels» est ce genre de comédie d'action dépourvue de surprise, qui se laisse regarder mais sans jubilation. Le film traverse autant de villes que de looks différents pour les filles, sans raisons scénaristiques valables. Voir des héroïnes badass botter les fesses à de vilains machos est pour sûr plutôt plaisant, mais cela ne suffit pas à donner du relief à l'ensemble, qui n'apporte rien de neuf.

Sorti mi-novembre aux États-Unis, «Charlie's Angels» y a reçu un accueil plus que mitigé ... Reste à voir ce qu'il en sera du côté de chez nous.

(L'essentiel)

Ton opinion