Bus au Luxembourg – Le torchon brûle entre exploitants et syndicats

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Bus au LuxembourgLe torchon brûle entre exploitants et syndicats

LUXEMBOURG – Entre les exploitants de bus et les syndicats, l’ambiance est électrique. La réunion organisée jeudi, à l’Office de conciliation, promet d’être houleuse.

La Fédération luxembourgeoise des exploitants d’autobus et d’autocars (FLEAA) accuse les syndicats de mettre «en péril de nombreux emplois».

La Fédération luxembourgeoise des exploitants d’autobus et d’autocars (FLEAA) accuse les syndicats de mettre «en péril de nombreux emplois».

Editpress/Alain Rischard/editpress

La guerre est déclarée entre les exploitants de bus réunis au sein de la Fédération luxembourgeoise des exploitants d’autobus et d’autocars (FLEAA) et les syndicats. Au mois de janvier, les syndicats OGBL et LCGB ont en effet dénoncé la convention collective du secteur qui court jusqu’au 1er janvier 2018.

Ce mercredi, la FLEAA a accusé les syndicats de mettre «en péril de nombreux emplois» en refusant de s’accorder sur le fractionnement de la pause obligatoire de 45 minutes pour tout chauffeur de bus après 4h30 de conduite.

François Bausch espère un accord

Pour Jean-Paul Baudot du LCGB, ces allégations sont fausses. «Nous sommes d’accord pour fractionner cette pause sous forme de mini-pauses, mais à condition de limiter l’amplitude de travail à un maximum de 10h dans le cadre des tournées de moins 50 km».

Une réunion est prévue jeudi matin à l’Office de conciliation alors que dans le même temps, le ministre François Bausch souhaite que FLEAA et syndicats trouvent enfin un accord sur la question des mini-pauses. «C’est peut-être cette lettre qui a irrité la FLEAA», souligne le syndicaliste.

(Patrick Théry/L'essentiel)

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