Référendum en Grèce – Les marchés sont secoués mais pas désespérés

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Référendum en GrèceLes marchés sont secoués mais pas désespérés

Risque de défaut de paiement, retraits d'argent limités, référendum à venir, sortie de la zone euro envisagée: suivez les dernières évolutions de la crise grecque dans notre newsticker.

18h30
Les marchés financiers ont été fortement secoués lundi par les craintes générées par une sortie éventuelle de la Grèce de la zone euro à l'issue du référendum, mais n'abandonnaient pas tout espoir et ont limité les dégâts. Passé le plongeon spectaculaire des places européennes à l'ouverture, ces dernières sont revenues à plus de mesure. En clôture, les Bourses européennes étaient toutes nettement dans le rouge mais réduisaient leurs pertes, la Bourse de Francfort perdant 3,56%, Paris 3,74%, Londres 1,97%, Madrid 4,56% et Milan plus de 5%. L'euro résistait à 1,1178 dollar, après être passé sous les 1,10 dollar dans les échanges asiatiques, contre 1,1160 dollar en fin de semaine dernière à New York.

17:40
«Le référendum grec ne sera pas un derby Commission européenne contre Tsipras, mais euro contre drachme. C'est ça le choix», a lancé M. Renzi en anglais sur Twitter. Après le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le président français François Hollande, qui ont appelé les Grecs à voter oui à l'Europe, le chef du gouvernement italien vient lui aussi apporter sa contribution à ce qui semble être le pari des dirigeants européens : faire campagne pour le oui au référendum afin d'éviter une sortie de la Grèce de la zone euro aux conséquences imprévisibles.

16:30
Angela Merkel, la chancelière allemande, s'est déclarée prête à entamer de nouvelles négociations avec la Grèce, «après le référendum». Les Grecs votent dimanche sur le plan de sortie de crise proposé par les créanciers. Le gouvernement d'Alexis Tsipras appellera à voter «non».

15:45
Le parti de gauche radicale espagnol Podemos a dénoncé lundi le «chantage des créanciers» de la Grèce et estimé que le gouvernement grec de son allié Syriza avait été «exemplaire» en convoquant un référendum. Pour Podemos, «les créanciers internationaux, FMI en tête, n'ont pas accepté que la Grèce paie ses dettes à travers l'augmentation d'une hausse de l'impôt des grandes fortunes grecques, comme le proposait le gouvernement de Syriza», qui a remporté les élections en janvier. Mais ils ont exigé qu'elle les paie «avec l'argent des familles les plus pauvres».

14:13
Le gouvernement grec a répondu lundi de façon lapidaire aux propos du patron de la Commission européenne Jean-Claude Juncker en mettant en cause sa «sincérité», qualité jugée «nécessaire» dans une négociation, selon la formule du porte-parole du gouvernement Gabriel Sakellaridis. «La (preuve) nécessaire de bonne foi et de crédibilité dans une négociation est la sincérité», a dit le porte-parole du gouvernement dans une sommaire déclaration écrite en réponse à l'intervention de M. Juncker qui a notamment dit se sentir «trahi» car (ses) efforts ont été «insuffisamment pris en compte» par les Grecs.

13:34
La conférence de presse de Jean-Claude Juncker est terminée. Les dirigeants grecs apprécieront. Vous pouvez continuer à suivre l'actualité liée à la crise grecque sur notre newsticker.

13:33
«Je demanderai aux Grecs de voter "oui", indépendamment de la question posée», a-t-il dit, ajoutant qu'il fallait «voter "oui" parce que les Grecs fiers d'eux-mêmes et de leur pays doivent dire oui à l'Europe».

13:30
Un référendum sur l'UE?

L'ancien Premier ministre du Luxembourg délivre son analyse du référendum de dimanche en Grèce: «Un non au référendum voudrait dire "non à l'Europe"». Les Grecs devront se prononcer sur le plan proposé par les créanciers. Le gouvernement d'Alexis Tsipras appelle à voter «non».

13:28
Jean-Claude Juncker défend toujours le plan proposé à Athènes, refusé par le gouvernement grec. «Il n'y a pas de coupes dans les salaires dans ce paquet, il n'y a pas de coupes dans les retraites», a-t-il déclaré. Selon lui, la Commission européenne a «insisté pour davantage de justice sociale dans certaines mesures» discutées entre Athènes et ses créanciers.

13:25
Affligé et trahi

«Je suis profondément affligé par le spectacle qu'a donné l'Europe samedi dernier. Après tous les efforts que j'ai déployés je me sens trahi car mes efforts ont été insuffisamment pris en compte».

13:23
Malgré un ton offensif à l'égard de la Grèce, Jean-Claude Juncker pense qu'un accord est toujours possible. En attendant, il appelle les Grecs à voter «oui» dimanche.

13:22
«Il ne faut pas se suicider parce que l'on a peur de la mort», indique encore le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.

13:21
Mais «je n'ai pas de nouvelles propositions à faire aujourd'hui», déclare Jean-Claude Juncker.

13:21
Il précise aussi que l'Eurogroupe était prêt à faire des mesures d'allègement dès cet automne.

13:20
Selon Juncker, les propositions d'Athènes sont arrivées bien trop tard et sont de toutes façons maladroites.

13:11
Jean-Claude Juncker adopte un ton très ferme. «Jouer une démocratie contre 18 n'est pas une attitude qui convient à la Grèce», a-t-il déclaré. «En Europe, aucune démocratie ne vaut plus qu'une autre et dans la zone euro il y a 19 démocraties, non une contre 18 et non 18 contre une», a-t-il insisté.

13:03
Il estime que les créanciers ne proposent pas «un paquet d'austérité stupide». C'est sur ce paquet que les grecs seront amenés à se prononcer dimanche par référendum.

12:57
Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, estime qu'il s'est «senti trahi».

12:53
Jean-Claude Juncker s'exprime à Bruxelles. Il rappelle que la tentative de sauvetage de la Grèce tient de la «responsabilité» de l'Union européenne.

12:46
La chancelière allemande est «évidemment disposée» à une reprise des discussions avec son homologue grec Alexis Tsipras «s'il le souhaite», a affirmé lundi son porte-parole.

Les dirigeants européens reprochent à Alexis Tsipras d'avoir quitté la table des négociations de manière unilatérale samedi dernier. Une version des faits contestée par certains.

12:27
«Si l'euro échoue, l'Europe échoue», vient de déclarer Angela Merkel, la chancelière allemande. «Si nous perdons la capacité à trouver des compromis, alors l'Europe est perdue», a-t-elle précisé.

12:15
Alors que de nombreux dirigeants ont critiqué le choix de la Grèce de soumettre à référendum les propositions des créanciers, le président français François Hollande a plutôt défendu l'initiative. Le référendum relève du «choix souverain» de la Grèce sur son maintien ou non dans la zone euro, a-t-il déclaré lundi.

Selon François Hollande, un accord entre la Grèce et ses partenaires/créanciers reste «possible».

11:02
La société britannique William Hill a annoncé lundi qu'elle cessait de prendre des paris sur une possible sortie de la Grèce de la zone euro cette année, devant l'afflux des parieurs misant sur ce scénario.

10:22
L'économie du Grand-Duché est beaucoup moins exposée à la dette grecque qu'au début de la crise. À lire dans notre article.

10:02
La Bourse de Hong Kong a clôturé lundi en baisse de 2,61%, plombée comme les autres grandes places financières par les craintes de voir la Grèce sortir de la zone euro après l'échec des discussions avec ses créanciers. À noter que le recul était de 4% à la mi-journée.

09:36
Le ministre luxembourgeois des Finances, Pierre Gramegna (DP), estime qu’un accord entre l’Union européenne et Athènes «reste possible en théorie, mais très peu probable en réalité», a indiqué lundi le ministère, joint par L’essentiel. «La position de monsieur Gramegna reste inchangée après les événements de ce week-end».

Le ministre déplore «qu’Athènes ait quitté la table des négociations samedi, après l’annonce du référendum» par le Premier ministre Alexis Tsipras. Les Grecs seront appelés dimanche à valider ou non le plan de sortie de crise proposé par les créanciers.

09:24
La Bourse d'Athènes, qui n'a pas ouvert lundi, restera fermée jusqu'à lundi prochain inclus, comme les établissements bancaires du pays dont la réouverture est prévue au surlendemain du référendum sur les négociations avec les créanciers, a indiqué la commission grecque des marchés de capitaux.

Selon un communiqué, le conseil d'administration de la Bourse d'Athènes, réuni lundi, «a décidé que le marché de la Bourse d'Athènes restera fermé durant toute la durée de la vacance bancaire régie par l'arrêté législatif» publié dans la nuit de dimanche à lundi, et officialisant la mise en place de différentes mesures de contrôle des capitaux en Grèce pour tenter de protéger le système bancaire national.

09:12
La Bourse de Luxembourg n'échappe pas à la tendance générale, avec un repli de 2,34% à l'ouverture.

09:04
Comme attendu, les Bourses françaises et allemandes reculent fortement ce lundi lors des premiers échanges. Paris perd 4,7%, Francfort 4%.

08:56
La Bourse de Londres chute de plus de 2% à l'ouverture.

08:52
La négociation entre la Grèce et ses créanciers, interrompue ce week-end, «peut reprendre à tout moment», a déclaré lundi le ministre français des Finances, Michel Sapin. «Cette négociation a été interrompue samedi par la décision du gouvernement grec», selon sa version des faits.

8:47
Les marchés boursiers européens devraient chuter à l'ouverture, lundi, dans le sillage de l'Asie. Des reculs de 5% sont attendus sur les Bourses de Paris et de Francfort, qui ouvrent à 9h.

8:35
Le président luxembourgeois de la Commission européenne «fera des propositions ce midi» pour tenter d'éviter la sortie de la Grèce de la zone euro, a indiqué le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici. «Juncker va indiquer la voie à suivre, je souhaite que tout le monde s'engage dans la voie du compromis», a ajouté M. Moscovici, interrogé sur RTL France.

Il existe encore des marges pour la négociation avec la Grèce, Athènes étant à quelques centimètres d'un accord avec ses créanciers, selon lui.

8:34
La place financière chinoise réitérait sa chute spectaculaire de vendredi et tombait sous les 4 000 points pour la première fois depuis début avril, dans un marché paniqué en dépit des mesures accommodantes de la Banque centrale.

Peu après la reprise des échanges en début d'après-midi, l'indice composite de Shanghai dégringolait de 7,35%, ou 308,38 points, à 3 884,49 points. À la Bourse de Shenzhen, l'indice composite chutait quant à lui de 7,63%, à 2 311,92 points.

Les marchés chinois s'étaient déjà effondrés jeudi, lâchant 7,40% à Shanghai et 7,87% à Shenzhen.

(jg/L'essentiel)

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