Projet en cours – Genii Capital aux portes du projet De Tomaso

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Projet en coursGenii Capital aux portes du projet De Tomaso

LUXEMBOURG - Genii Capital pourrait venir s'associer à L3 Holding autour de la marque italienne De Tomaso.

Vallelunga, Mangusta, Pantera ou Guarà, les De Tomaso ont marqué l'histoire de l'automobile.

Vallelunga, Mangusta, Pantera ou Guarà, les De Tomaso ont marqué l'histoire de l'automobile.

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Le constructeur automobile italien De Tomaso a été vendu aux enchères pour 2 millions d'euros à L3 Holding. «C'est un projet qui peut intéresser Genii Capital (NDLR: propriétaire de Lotus F1), mais rien n'est encore signé», souligne Gerard Lopez.

Ancien CEO de Lotus F1 et consultant de la partie auto pour Genii Capital, Patrick Louis doit encore présenter le projet à Gerard Lopez pour relancer la marque, avec une production envisagée jusqu'à 4 500 exemplaires par an à l’horizon 2019 ou 2020. «Si l'on peut faire une supersportive à un prix raisonnable, pourquoi pas? De Tomaso a un nom qui reste connu dans le monde entier», dit Gerard Lopez, qui possède une De Tomaso Pantera.

«Pas un projet finalisé et signé»

Fondée par l’Argentin Alejandro de Tomaso (1928-2003) à Modène (Italie) en 1959, De Tomaso a couru en Formule 1 au début des années 60 sous son nom et avec Frank Williams Racing Cars en 1970.

Spécialisée dans les GT sportives de prestige, la marque a connu de gros problèmes financiers et souvent changé de main. Avec L3 Holding et peut-être Genii Capital, elle entrevoit un avenir. De là à voir une De Tomaso effectuer un retour en F1, 45 ans après l’expérience malheureuse menée par Frank Williams, quand la saison 1970 avait vu la mort de Piers Courage au volant de la De Tomaso 505, c'est aller vite en besogne.

«C'est hallucinant et aberrant de lire que les noms vont changer. Lotus reste Lotus et De Tomaso c'est De Tomaso», dit Gerard Lopez. «Si le projet adopte une direction innovante, avec notamment un châssis et une carrosserie carbone, il peut intéresser Genii Capital. Mais pour l'instant, c'est un projet en cours, pas un projet finalisé et signé», tient à redire Gerard Lopez.

(Denis Berche/L'essentiel)

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