Manifestation à Luxembourg1 200 personnes ont exigé l'égalité entre les sexes
LUXEMBOURG - Plus de 1 200 manifestants, selon la police, se sont mobilisés ce lundi à l’occasion de la «Fraestreik» (grève des femmes), dans les rues de la capitale.
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«Solidarité, avec les femmes du monde entier». Voici ce que scandaient les manifestants à l’occasion de la «Fraestreik» (grève des femmes), organisée pour la Journée internationale des droits des femmes, ce lundi 8 mars. Plus de 1 200 manifestants, hommes, femmes et enfants se sont mobilisés, selon la police, qui ne s’attendait pas à voir autant de monde. Les mesures sanitaires ont d’ailleurs été de mise: masques (violets pour respecter le dress code) et du gel hydroalcoolique distribués tout au long de la marche.
Au-dessus du cortège, parti de la gare de Luxembourg, flottaient des ballons violets mais surtout des pancartes aux multiples slogans: «Diversité, égalité, unité» ou «À bas le patriarcat». «Je suis là pour la nouvelle génération», explique Catherine, 53 ans, qui est venue avec sa fille de 10 ans, Mélodie. «Je suis en train de lui faire comprendre qu’elle doit se défendre». Son enfant semble déjà bien enthousiaste pour se battre contre les inégalités entre les sexes. «C’est toujours les hommes, jamais les femmes», clame-t-elle haut et fort.
Line Wies (déi Lénk), l’une des organisatrices, souligne l’importance de cette manifestation en pleine crise sanitaire: «Le travail des femmes, qui sont en première ligne, est essentiel à la société». Dans le cortège, Till, 17 ans, s’est aussi mobilisé pour la première fois, muni d’une pancarte où était inscrit «Homme solidaire». «Je suis pour que les femmes et les hommes aient les mêmes droits dans la société», explique-t-il, sous le regard de ses deux amies. Le cortège a terminé son parcours place d’Armes, où des discours et des animations artistiques ont eu lieu.
(Noémie Koppe et Inès Mangiardi/L'essentiel)