Emploi au Luxembourg – 1 397 postes à pourvoir dans les deux ans à venir

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Emploi au Luxembourg1 397 postes à pourvoir dans les deux ans à venir

LUXEMBOURG - La Fedil indique que les secteurs de l'industrie et de la construction prévoient respectivement d'embaucher 749 et 648 personnes d'ici deux ans.

Claude Meisch, ministre de l'Éducation nationale, et René Winkin, directeur de la Fedil.

Claude Meisch, ministre de l'Éducation nationale, et René Winkin, directeur de la Fedil.

Editpress/Fabrizio Pizzolante

D'après les résultats de l'enquête de la Fédération des industriels luxembourgeois (Fedil), 1 397 embauches auront lieu d'ici deux ans dans les 98 entreprises qui ont répondu au questionnaire. Elles correspondent pour 55,05% à des créations de poste et à 44,95% pour remplacer des départs. Les industries envisagent d'embaucher 749 personnes et la construction, 648.

Il s'agit du plus grand nombre d'embauches annoncé par la Fedil depuis 2003. «C'est une bonne nouvelle pour les jeunes, se félicite Marc Kieffer, secrétaire général de la fédération. Ceci montre la dynamique de l'industrie. Avec la digitalisation, les emplois ne disparaissent pas mais se transforment et génèrent un besoin d'embaucher des personnes avec d'autres qualifications».

«Il faut bien préparer les jeunes»

«En terme de qualification, de diplômes, nous constatons qu'au niveau de la production, le diplôme d'aptitude professionnelle (DAP) est très recherché de même que le niveau technicien», note Marc Kieffer. En ce qui concerne les administrations et les compétences techniques «les demandes des entreprises sont plutôt pour des formations universitaires comme le BTS, le Bachelor, le Master et le Doctorat», complète-t-il. «Pour répondre aux besoins des entreprises installées au Luxembourg, il faut bien préparer les jeunes, éviter l'échec scolaire, ainsi que proposer une offre scolaire plus adaptée aux besoins et aux compétences linguistiques des jeunes», précise de son côté Claude Meisch, le ministre de l'Éducation nationale.

La formation continue a également son importance. «Elle permet au salarié d'évoluer au cours de sa carrière professionnelle, de prendre des responsabilités dans son entreprise, de développer son employabilité et aussi pour se réorienter en fonction des opportunités permises par l'évolution économique, technologique», ajoute Claude Meisch. En ce qui concerne la formation professionnelle transfrontalière, le ministre estime qu'il faut «harmoniser les systèmes et développer des parcours communs au niveau de la région, afin de donner une chance à tous les jeunes de répondre aux besoins des entreprises».

(Marion Mellinger/L'esssentiel)

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