«SuperChargy»5 minutes de charge pour 100 km d'autonomie
LUXEMBOURG - Une station de recharge ultrarapide «SuperChargy» a été dévoilée, mercredi, au Kirchberg.
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5 minutes de charge pour 100 km d’autonomie, 80% des batteries remplies en un quart d’heure. Une première station de recharge ultrarapide «SuperChargy», avec deux bornes, a été mise en service mercredi, sur le parking de l’Université au Kirchberg.
Destinée aux véhicules 100% électrique, elle fait partie d’un plan de déploiement de 88 unités sur 19 stations à travers le pays, jusqu’en 2023.
Deux types de bornes seront installées: de 320 kW, que l’on trouvera sur les aires de services autoroutières et routières, ainsi que sur les P+R, où l’on pourra aussi se brancher sur du 160 kW. La liste complète des sites qui seront équipés n’est pas encore définitive, mais l’ambition est de quadriller l’ensemble du territoire, y compris en milieu rural.
Paiement par carte
Ces stations «SuperChargy» déployées par Creos viendront compléter le réseau de bornes traditionnelles, dont plus de la moitié des 800 devant être à terme installées, sont déjà accessibles au public.
Lors d’une phase test au premier trimestre 2021, la puissance est limitée à 160 kW, il n’y a pas besoin d’une nouvelle carte de recharge et le prix est identique à celui des bornes Chargy (en moyenne, 0,25 euro/kWh auquel s'ajoutent des frais d'abonnement). Ensuite, il sera possible de payer par carte de crédit ou de débit.
(Mathieu Vacon/L'essentiel)
Une prime ajustée après le 31 mars
Effective jusqu’au 31 mars prochain, l’incitation fiscale à l’achat de véhicules électrifiés sera prolongée, a annoncé le ministre de l’Énergie. Un «appui financier» sera maintenu au-delà de cette échéance, la ministre de l’Environnement étant en train d’en peaufiner les détails, selon Claude Turmes. Ce dernier précise simplement qu’«il y aura certainement une graduation entre petites et grandes voitures».
Dans le rétro de l’électrique, l’hydrogène
Pour le ministre de la Mobilité, le déploiement des bornes «SuperChargy» doit permettre de «sécuriser les possesseurs de véhicules électriques, toujours plus nombreux, face à une crainte de la "panne sèche" qui reste existante». François Bausch voit aussi dans l’hydrogène «un grand vecteur pour une mobilité non polluante» et annonce l’installation d’une première station fournissant cette énergie d’ici la fin de l’année, du côté de Bertrange. «On cherche des partenariats pour des projets pilotes autour de cette station», explique-t-il.