Tennis – A Roland-Garros, tout le monde a peur des tests

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TennisÀ Roland-Garros, tout le monde a peur des tests

À Paris, Enzo Couacaud a l’impression de jouer à «pile ou face» lors des matches de qualification. Il n’est pas le seul à se poser des questions sur l’efficacité de ces tests.

Le flou règne sur les courts de Roland-Garros…

Le flou règne sur les courts de Roland-Garros…

AFP/Philippe Lopez

Tous les joueurs présents à Roland-Garros, dont le 1er tour débute ce dimanche, ont «peur des tests» de détection du Covid-19. C’est ce qu’a reconnu le Français Enzo Couacaud, mercredi, lors des matches de qualifications. «C’est vrai que ça fait peur, on a l’impression d’être dépendants, de jouer à pile ou face», a déclaré le 194e mondial en rappelant l’exemple du Bosnien Damir Dzumhur, exclu de ces «qualifs» en raison du test positif subi par son entraîneur Petar Popovic. «Petar s’est fait tester ici positif alors qu’il était négatif le lendemain chez lui», a rapporté le Français.

«J’ai l’impression que personne ne sait vraiment quelle est l’exactitude des tests et quelle est l’exactitude de la vérité des tests: on entend des faux positifs, des vrais positifs, des faux négatifs. J’ai même entendu des tests qui étaient un peu trop «limites» pour être considérés négatifs donc il fallait les refaire. Qu’est-ce que cela veut dire?» s’est interrogé l’Aixois, après son succès au 2e tour sur l’Argentin Juan Pablo Ficovich (6-3, 6-3).

«Va savoir lequel est vrai, lequel est faux, lequel est fiable»

Passant d’un pays à un autre depuis la reprise mi-août du circuit ATP, les joueurs ont découvert des protocoles et des législations variés pour lutter contre la pandémie. Ce qui alimente leur confusion. «Je me suis fait tester dans un hôpital français où (le test PCR) était hyperprofond dans les deux narines. J’ai vu aux États-Unis qu’on donnait la tige au joueur qui fait le bout du nez et qui rend (le coton-tige), dans certains endroits on ne fait qu’une narine, dans d’autres endroits on fait la salive, dans d’autres le sang», raconte le joueur.

«Va savoir lequel est vrai, lequel est faux, lequel est fiable. Donc quand tu arrives et qu’on te donne un nouveau test à chaque fois, tu te dis: «Est-ce que c’est mon jour, est-ce que c’est mon tour?» C’est terrible, oui», a conclu Couacaud.

(L'essentiel/afp)

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