«Tout ce qui se trouve sur la liste de courses doit pouvoir être acheté»

Trente ans après son ouverture à Bascharage, le deuxième magasin Aldi implanté dans le pays a rouvert ses portes mercredi, après un chantier de transformation. C’est le neuvième à être rénové sur les 18 que compte le distributeur allemand au Grand-Duché. «Sur les deux premières heures d’ouverture, on a compté 350 clients, et le parking était rempli. Cela démontre qu’il y avait une attente, c’est extrêmement positif», apprécie Pierre-Alexandre Rocour, Managing Director chez Aldi Luxembourg. Le supermarché a gagné un tiers en surface, à 1 200 m², et les produits frais se retrouvent désormais à l’entrée.

«C’est ce que les clients veulent trouver le plus vite, on facilite ainsi leur expérience d’achat», justifie le responsable, avant de développer: «Tout ce qui se trouve sur la liste de courses doit pouvoir être acheté, et si c’est plus, tant mieux. Le concept de «first stop shop» est très important».

C’est ainsi que le modèle a évolué ces dernières années avec, par exemple, l’introduction de viandes fraîches et de fruits et légumes en vrac. Mais aussi la présence de produits luxembourgeois auxquels les consommateurs sont attachés, avec autour de 250 références sur 1 700 articles en rayon. «85% de notre assortiment reste orienté sur nos marques propres avec des volumes importants et de bonnes relations avec nos fournisseurs. Le client voit ainsi une différence de prix, plus bas, mais pas de qualité, ce que nous faisons d’ailleurs tester en magasin», poursuit Pierre-Alexandre Rocour.

Dans ce plan de rénovation à «plusieurs millions d’euros», jusqu’à quatorze points de vente au Luxembourg seront «remis aux standards, à l’intérieur, comme à l’extérieur» d’ici au premier trimestre 2026.