Lycée Ermesinde: remise des prix du Concours jeunes journalistes

Des podcasts, des vidéos, des articles et même des sites Internet... Le thème «Quand les écrans jouent avec nos têtes» a inspiré les participants à l'édition 2024/2025 du Concours jeune journaliste organisé notamment par le Conseil de presse et le ministère de l'Éducation nationale. Le jury a reçu pas moins de 34 projets, un record!

Les prix de cette édition ont été remis lundi au Lycée Ermesinde de Mersch. Dans la catégorie moins de 12 ans, une classe de 7e du Lycée Aline-Mayrisch l'a emporté devant une classe de 4e (EN3) du Lycée Lënster. Chez les 13-15, des élèves de 5e (IEN) de l'Athénée de Luxembourg ont reçu le premier prix devant une autre élève de l'Athénée, Léa Li Flatter. Enfin, la victoire chez les 16-25 ans est revenue à des élèves de 2e (CA) du Lycée classique d'Echternarch, tandis que Maria Milk (3e, Athénée Luxembourg) s'est classée deuxième. Le prix du jury a, lui, été décerné à Nada Eldib (6C3 au Lycée Ermesinde). Les projets seront à retrouver très bientôt sur le site du concours jeunejournaliste.lu.

«J'ai travaillé seule donc c'était plus facile de faire vraiment ce que je voulais faire. J'ai appris comment m'organiser, gérer mon temps, faire mes recherches et construire mon analyse», confiait Maria Milk qui avait déjà abordé le thème du concours pour le journal étudiant. Mais «son projet pour le concours était beaucoup plus élaboré», expliquait-elle.

Charles, David, Céline et Laetitia ont aussi réalisé un énorme travail, entre novembre et février, pour remporter le prix 16-25 ans qui leur avait échappé de justesse l'an passé. «On savait qu'on avait fait un beau travail. On avait quelques doutes en raison du format, puisque nous avions envoyé une vidéo de plus de 20 minutes. Mais ça a marché!», expliquaient-ils. Pour ce projet, ils ont joué la carte de la créativité en organisant un talk-show, avant de le résumer en quelques articles.

«C'est intéressant, car on a appris des choses sur le métier de journaliste. On a aussi appris à travailler en groupe ainsi qu'avec l'école et avec le Trifolion», confiait David. «Je ne veux pas forcément devenir journaliste plus tard, mais on a compris qu'organiser un talk-show prenait beaucoup de temps. Trouver des personnes qui acceptent d'être filmées et imaginer des questions, ce n'était pas évident. Sans parler du montage», concluait Céline.