Au LuxembourgDéjà plus de 700 cas de coqueluche en 2024
LUXEMBOURG - Le ministère de la Santé revient pour L'essentiel sur sa gestion de la vague de cas de coqueluche qui a débuté fin 2023.

Si plusieurs pays européens ont été confrontés à un rebond de la coqueluche ces dernières semaines, rien de tel au Luxembourg. «La tendance épidémiologique des derniers mois suggère que le pic du nombre de cas a été atteint en mars», précise le ministère de la Santé.
Pour la semaine du 27 mai au 2 juin, le nombre de cas était en recul de 37% (31 cas). Néanmoins, avant le 2 juin, pas moins de 718 cas avaient déjà été comptabilisés cette année. «Par rapport aux années précédentes, nous constatons une nette augmentation des cas de coqueluche», note le ministère, principalement chez les enfants d’âge scolaire. Une hausse «observée depuis fin 2023 et plus particulièrement depuis le début de 2024».
«La vaccination reste le moyen le plus efficace»
Face au phénomène, le ministère a renforcé «la sensibilisation à la maladie et les possibilités de vaccination depuis le début de l’année, en effectuant plusieurs interventions dans les écoles et en rappelant aux médecins l’importance de la vaccination».
Puisque la maladie peut toucher des personnes de tous âges, il est essentiel de maintenir une couverture vaccinale élevée au sein de toute la population, précise le gouvernement. Celle-ci approcherait les 95% chez les enfants. «La vaccination reste le moyen le plus efficace pour prévenir les épidémies et les formes graves de la coqueluche, rappellent les autorités. Une couverture vaccinale élevée est particulièrement importante pour protéger les personnes vulnérables, telles que les immunodéprimés et les nourrissons dont la vaccination n’est pas encore complète».
Le ministère précise qu'au Luxembourg, «nous n’avons eu à déplorer aucun décès d’enfant en bas âge. Une seule hospitalisation d’un nourrisson en soins intensifs a été enregistrée, avec une infection modérément sévère qui a bien évolué».