L'offre de logements pour les 18 à 32 ans va être boostée

«Face aux défis du monde moderne» et «aux changements globaux et sociétaux qui influencent leur développement personnel et leur avenir», le ministère de la Jeunesse veut rendre les jeunes «plus résilients et plus forts». Cette ambition affichée ce lundi lors de la présentation des priorités de la politique de jeunesse passe notamment par la création de logements destinés à des jeunes, âgés entre 18 et 32 ans.

Un appel à projets sera lancé, en collaboration avec le ministère du Logement, en février 2025. «Actuellement, quelque 300 logements abordables destinés spécifiquement aux jeunes existent dans le pays. S'y ajoutent quelque 500 logements encadrés pour des jeunes qui n'ont pas encore trouvé la stabilité pour vivre en toute autonomie», détaille le ministre DP de la Jeunesse, Claude Meisch.

«Ces dernières années, nous avons beaucoup investi dans la création de logements destinés aux jeunes, car nous savons qu'il leur est particulièrement difficile de trouver à se loger et d'opérer la transition entre le foyer familial et l'indépendance. Parfois, ils ne travaillent pas encore, ils sont en formation, parfois, ils sont en contrat à durée déterminée. Ils n'ont pas eu le temps de faire des économies pour signer un contrat de location», détaille le ministre. L'appel à projets visera les secteurs immobilier et caritatif et les communes. Les projets seront subventionnés par les deux ministères.

Par ailleurs, le SNJ (Service national de la Jeunesse) a vu ses responsabilités renforcer. «Nous nous occuperons désormais du volet politique, explique Georges Metz, directeur du SNJ. Nous allons gérer les conventions de financement des structures, les orientations politiques. Nous allons aussi échanger avec les jeunes et le secteur jeunesse».

Georges Metz constate que, «sans surprise», les jeunes passent beaucoup de temps devant les écrans, sur leur smartphone. «Nous allons donc soutenir les maisons de jeunes et les organisations dédiées pour renforcer l'offre d'activités en vie réelle, dit-il. Il y a une demande de la part des jeunes. On constate que beaucoup d'entre eux se réunissent spontanément pour s'engager autour de projets qui piquent leur intérêt, comme la musique, le film ou le social».

Pour donner encore plus de voix aux jeunes, des réunions d'échanges régionales seront organisées au printemps prochain et les Assises de la jeunesse deviendront un rendez-vous annuel.