Au Luxembourg: «Le regard sur le sport féminin change»

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Au Luxembourg«Le regard sur le sport féminin change»

LUXEMBOURG - Pour la première fois cette année, onze communes du pays s'associent pour célébrer la Journée internationale du sport féminin.

Cédric Dolanc
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Cédric Dolanc
Le sport féminin évolue, mais il reste de nombreux obstacles à franchir sur la piste de l'égalité.
Jeanne Lehair: «Je pense qu'en triathlon, nous avons de la chance d'être un sport parmi les plus égalitaires, notamment au niveau du prize-money».
Magaly Meynadier: «Le sport féminin a besoin de beaucoup plus de médiatisation. Ce serait important pour encourager des filles à aller dans cette voie. De plus, en basket-ball, on manque de joueuses professionnelles au Luxembourg».
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Le sport féminin évolue, mais il reste de nombreux obstacles à franchir sur la piste de l'égalité.

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Ce 24 janvier marque la Journée internationale du sport féminin. À l'initiative de la ville d'Esch et de l'ADT-Center, onze communes se sont regroupées dans le collectif «Égalité Femmes/Hommes dans le sport» pour proposer, pour la première fois au Luxembourg, une série de manifestations et de tables rondes au long de la semaine pour encourager la pratique sportive des femmes et échanger sur le sujet.

«Quand j'évoquais le sujet du sport féminin il y a une dizaine d'années, cela faisait sourire et n'intéressait pas grand-monde. Aujourd'hui, le regard a beaucoup changé chez tous les partenaires et je vois une envie de faire évoluer les choses», constate Joïlle Letsch, Managing Partner chez ADT-Center et membre du Conseil national des femmes du Luxembourg (CNFL) qui chapeaute le projet. Pour autant, seules 27 % des Luxembourgeoises sont licenciées dans le sport.

«Trop peu, selon Lesch. Il y a encore des progrès à faire car le sport est important pour la santé, mais aussi en tant que lieu de rencontre et d'inclusion. Il faut inciter les jeunes filles à faire du sport dès leur plus jeune âge, et surtout lutter contre le décrochage qui intervient entre 12 et 18 ans. C'est aussi le cas chez les garçons, mais bien plus chez les filles. En outre, il n'y a que 21% de femmes dans les conseils d'administration des fédérations, ce qui freine la mise en place d'une culture du sport féminin».

JISF: au programme cette semaine

Onze communes luxembourgeoises au total vont promouvoir tout au long de la semaine le sport féminin au travers de nombreux événements. Ce mercredi soir (19 h), à Dudelange, au Ciné Starlight sera projeté le documentaire «Um Ball, 50 ans d’histoire du football féminin au Luxembourg» réalisé par Tessy Troes. Toujours à Dudelange, au centre René Hartman, une exposition se tient jusqu'au 29 janvier, sur le thème « Les sportives luxembourgeoises aux Jeux olympiques 1924-2012». Du côté d'Esch-sur-Alzette, le centre omnisport Henri Schmitz proposera samedi (de 10 à 14 h), en collaboration avec les clubs sportifs eschois, différents ateliers-découverte pour filles et femmes. L'ensemble du programme de la Journée internationale du sport féminin est à retrouver sur le site www.egalitesport.lu.

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