Grand Frais Wickrange: Confinement après la découverte d'une substance suspecte

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Au Luxembourg«Nous avons été confinés durant une heure dans le magasin»

Que s’est-il vraiment passé, mardi soir, dans le magasin Grand Frais de Wickrange?

Jean-François Colin
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Jean-François Colin
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«Nous avons été confinés dans le magasin durant une bonne heure. Une employée nous a vaguement informés qu’il s’agissait d’une fuite de gaz. Apprendre aujourd’hui qu’il était en fait question de la suspicion d’une substance toxique présente à l’intérieur même du magasin me scandalise. On nous a exposés inutilement à un potentiel danger».

Cette cliente de l’enseigne Grand Frais, à Wickrange, déambulait dans les rayons, mardi vers 18h, et alors qu’elle était parvenue aux caisses, vers 18h10, un employé a crié: «Personne ne doit sortir!». «Nous avons alors vu arriver au-dehors police, pompiers, ambulances…, tandis que les portes étaient condamnées. Tout le monde était très calme, il n’y a eu aucune panique», explique cette habituée de l’enseigne.

«Ce n’était pas une évacuation»

À cet instant, il était alors question d’une éventuelle fuite de gaz dans l’esprit de la bonne quarantaine de personnes présentes dans le magasin. «À l’extérieur du bâtiment, les personnes étaient sommées de rester dans leur véhicule, tandis que des policiers relevaient les numéros de plaque de tous les véhicules. Je l’ai aperçu à travers les vitres du magasin».

Cette scène figée aura duré une bonne heure. «Ce n’est que peu avant 19h30 que les portes se sont enfin rouvertes. Nous avons pu sortir, les enfants d’abord, ont-ils spécifié. Une fois dehors, j’ai dû présenter ma carte d’identité à la police. Je me suis exécutée, une policière a relevé mes coordonnées et m’a demandé si j’étais venue seule», relate la cliente.

«Il est impossible de savoir sur quoi on peut tomber»

Fait plus troublant, ladite policière a ensuite glissé à la cliente que «si elle ne se sentait pas bien dans les deux, trois jours, il lui faudrait appeler le 112». Formelle, la cliente affirme qu'«à aucun moment, je n’ai vu de pompiers dans le magasin». Laconiquement, la police affirmait mercredi avoir «fermé le magasin et demandé aux gens de sortir», tout en précisant que «ce n’était pas une évacuation». Et de spécifier que «tout est parti d’un appel d’un salarié du magasin, signalant qu’il avait repéré une poudre suspecte dans une armoire du rayon compléments alimentaires».

Du côté du CGDIS, on évoque «une levée de doute pour la police. Le Groupe de protection contre les risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC) est arrivé sur les lieux avec un matériel très lourd (douches,…) car, en amont, il est impossible de savoir sur quoi on peut tomber». Finalement, les analyses effectuées en laboratoire ont révélé que la fameuse «substance» n’avait rien de toxique et ne présentait aucun danger.

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