Natation: Avec l'Euro Meet, le Luxembourg «est rentré dans la cour des grands»

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NatationAvec l'Euro Meet, le Luxembourg «est rentré dans la cour des grands»

LUXEMBOURG – De retour après deux ans d'absence, l'Euro Meet a encore proposé un beau spectacle à La Coque, ce week-end.

Nicolas Grellier
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Nicolas Grellier

Vincent Lescaut/L'essentiel

La piscine de la Coque a retrouvé sa tenue de gala, ce week-end, avec l’Euro Meet, organisé pour la première fois depuis 2020. Les médaillés olympiques et mondiaux se sont succédé dans le bassin de 50 m avec à la clé de jolis performances comme celles de la Suédoise Sophie Hansson qui a établi deux nouveaux records du meeting en nageant le 50 m brasse en 30’’69 et le 100 m brasse en 1'06"95.

«Sportivement, ça signifie que la barre est toujours plus haute, se félicite Marco Stacchiotti, le président de la Fédération luxembourgeoise de natation et de sauvetage (FLNS). Les coachs sont attentifs à ces temps. Si le record du meeting est sérieux, ils vont se dire que le niveau est élevé».

Des retours positifs

Après deux ans d'absence en raison du Covid, les retours ont été excellents de la part des nageurs. Le Japonais Yu Hanaguruma, «2e du championnat du monde 2022, à Budapest, m'a dit que c'était un super meeting et qu'il voulait revenir», jubile Stacchiotti. Avec des innovations au niveau de la régie, le meeting a encore franchi un cap et fait toujours partie des tous meilleurs en Europe. «On est rentrés dans la cour des grands depuis trois éditions», explique le président de la FLNS qui a pu compter cette année sur des grands noms comme l'Italien Thomas Ceccon, recordman du monde du 100 m dos.

Petite ombre au tableau cette année, seuls 80% des sièges de piscine de La Coque ont trouvé preneurs, la faute notamment à la retransmission de l'événement. Cette baisse de l'affluence qui n'a pas empêché les Luxembourgeois de se dépasser. «À chaque fois qu’on sort la tête de l’eau, on entend les cris donc c’est sûr que ça donne envie de continuer», explique João Carneiro.

Le nageur de 19 ans a multiplié les courses et a notamment atteint la finale du 200 mètres papillon samedi. Qualifié pour deux finales (200 m nage libre et 50 m dos), son compatriote Max Mannes s’est lui aussi illustré comme Julien Henx, 6e temps de la finale du 50 m papillon. Le jeune Finn Kemp, 17 ans, a réalisé les minima pour les Mondiaux juniors en 200 m brasse.

Luis Mangorrinha/Le Quotidien

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