Après les Bleus, place aux Diables pour les Lions rouges

Confronté à une vague d'absents et de blessés pour cette double confrontation face à des cadors du foot mondial, Luc Holtz avait insisté en début de semaine que «si cela devait tourner à une expérience négative pour nous, je n’en ferais pas porter la responsabilité aux joueurs». Il s'y est tenu, se disant globalement satisfait de l'engagement montré face à la France, mercredi, à Metz (3-0).

Il est vrai que si des Lions rouges au complet auraient pu espérer mieux, l'équipe remaniée de force n'a pas à rougir, après avoir longtemps résisté aux vice-champions du monde et ainsi évité un score-fleuve qui aurait fait tache. Samedi, au Stade du Roi Baudouin de Bruxelles (20h), les hommes de Luc Holtz feront face à un autre défi de taille contre les Diables rouges. D'autant plus que l'on ignore l'état de Sébastien Thill, sorti sur blessure contre la France.

C'est le premier duel belgo-luxembourgeois depuis dix ans, et un match amical à Genk (5-1, triplé de Romelu Lukaku) finalement invalidé par la FIFA pour un changement de trop effectué par le sélectionneur belge de l'époque, Marc Wilmots. Si la Belgique du sélectionneur allemand Domenico Tedesco semble aujourd'hui moins effrayante qu'il y a quelques années, elle dispose toujours d'un secteur offensif parmi les plus fournis du monde. Et elle voudra se rassurer après une victoire (2-0) poussive au Monténégro, mercredi, pour la 100e sélection de Kevin De Bruyne.