Test automobile – BMW a repensé son X5

Si une vente BMW sur trois est un modèle X, le X5 est l'un des plus grands succès commerciaux de la marque bavaroise, avec plus de 1,3 million d’exemplaires vendus depuis 1999. Alors même si on ne change pas une voiture qui gagne, BMW a osé repenser son grand crossover X5.

Le plus visible dans cette démarche à petites touches se trouve à l’avant puisque la calandre a été redressée et la grille de radiateur diminuée en hauteur. Le toit s'est allongé et deux nouveaux plis apparaissent sur les flancs pour étendre visuellement la silhouette du véhicule. À l’arrière, des lignes horizontales l’élargissent alors que deux prises d’air disposées derrière les roues avant donnent une note sportive. Par contre, ne cherchez plus la petite bande de tôle «marchepied» en bas des portières. Elle a disparu.

Bien moins 4×4, beaucoup plus SUV, le nouveau X5 tranche par son harmonie et son élégance. Sous le capot de cette belle voiture, uniquement produite aux États-Unis à Spartanburg (Caroline du Sud), BMW offre six motorisations: deux essence (35i 306 ch et 50i 449 ch) mais aussi quatre diesels (25d 218 ch, 30d 258 ch, 40d 313 ch et M50d 381 ch). Tous ces moteurs sont couplés à la très efficace boîte automatique huit rapports. BMW a travaillé sur ces moteurs pour en améliorer les performances tout en diminuant nettement les consommations. Par rapport à la génération précédente, le 3 l diesel enregistre ainsi un petit gain d’accélération de 0,7 s sur le 0 à 100 km/h (6,9 s), mais ses émissions de C02 diminuent de 33 g à 162 g.

La gamme du X5 se décompose aussi désormais en cinq finitions (Lounge réservée au 25d, Lounge Plus, X-Line, Exclusive et M Sport).

Plaisir de conduite, confort, côté pratique, comportement dynamique, le X5, sans changer vraiment, a néanmoins bien changé. Plus léger, il est devenu plus silencieux et plus moelleux. Un vrai régal pour un modèle dont on attend, avec impatience, de découvrir la future version hybride.

Denis Berche