Football - BundesligaBoateng aurait brutalisé son ex-compagne
Le défenseur international allemand du Bayern Munich est visé par une enquête pour des violences présumées contre son ex-compagne.

Jerôme Boateng ne semble plus entrer dans les plans de l'entraîneur du Bayern, Niko Kovač.
AFP/Patrik Stollarz«Depuis l'automne 2018, le parquet de Munich a ouvert une procédure contre Jérôme Boateng pour agression dangereuse. À l'issue d'enquêtes approfondies, des poursuites ont été engagées le 11 février 2019», a déclaré la procureure générale Anne Leiding, confirmant des informations parues dans les médias allemands Süddeutsche Zeitung (SZ) et WDR.
Le champion du monde 2014 est aussi visé par une autre plainte pour des violences présumées commises cet été, toujours contre son ex-femme, avec qui il a vécu dix ans et eu deux enfants, a ajouté le parquet. Il s'agit d'une «affaire privée», ont commenté dans la presse locale les avocats du joueur, évoquant des «accusations dénuées de preuves».
Abonné au banc de touche
Relégué depuis plusieurs mois sur le banc du Bayern et écarté de la Mannschaft par le sélectionneur Joachim Löw, Boateng a failli être transféré ces derniers jours à la Juventus Turin. Il y aurait pallié la longue indisponibilité de l'Italien Giorgio Chiellini, gravement blessé à un genou, mais le transfert n'a finalement pas été conclu. Boateng reste donc à ce stade au Bayern, malgré ses relations tendues avec les dirigeants bavarois, dont le président du club, Uli Hoeness, qui l'avait qualifié de «corps étranger» au Bayern.
Plusieurs tentatives de transfert ont échoué dans le passé. L'été dernier avec le Paris SG, alors que l'affaire était presque conclue, puis avec Fenerbahce et l'AS Rome, en raison de ses prétentions salariales, selon la presse. Naguère pilier incontournable de la défense munichoise, il n'a pas joué une seule minute lors des trois premiers matches de Bundesliga cette saison, laissant la place d'abord à Benjamin Pavard, puis à Lucas Hernandez, qui semble devoir devenir le titulaire du poste à côté de Niklas Süle.
(L'essentiel/afp)