Parité salariale«Chouchou» gagnait trois fois moins que «Loulou»
Alexandra Lamy a confié qu'elle ne gagnait que le tiers du salaire de Jean Dujardin au début d'«Un gars, une fille».

«La parité est une évidence: à niveau égal et talent égal, une femme doit gagner la même chose qu’un homme. Et s’il faut malheureusement passer par des quotas pour garantir la parité dans les productions, et bien il faut le faire»: Alexandra Lamy est aujourd'hui très engagée pour la parité salariale dans le cinéma français.
Et pour appuyer son combat et indiquer que les hommes n'étaient pas les seuls responsables, elle a confié à La Dernière Heure une anecdote assez symptomatique: «Pour "Un gars, une fille", je ne touchais que le tiers du salaire de Jean (Dujardin), alors que la série était produite par trois femmes et qu’on avait une directrice des programmes. Que des femmes!».
Et quand, au bout de neuf mois, la comédienne en a parlé à son partenaire, il était furieux: «Il était d’autant plus scandalisé que c’était souvent moi qui réécrivais les textes ou les adaptais. Je faisais plus de boulot que lui et je touchais nettement moins», raconte Alexandra Lamy. «Jean s’est rendu dans le bureau des productrices et a exigé que je gagne la même chose que lui, sinon il quittait le programme».
(mc/L'essentiel)