Concert au Luxembourg: Croustillants et fantastiques, les Fanta 4 ont rassasié la Rockhal

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Concert au LuxembourgCroustillants et fantastiques, les Fanta 4 ont rassasié la Rockhal

ESCH/BELVAL - Prenez 35 ans d'histoire du hip-hop, ajoutez une pincée de nostalgie, agrémentez le tout de rythmes puissants et d'une foule qui savoure chaque bouchée: le sandwich rap a été parfait ce samedi soir.

Karsten Neukirchen
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Karsten Neukirchen
Juste avant Noël, les Fanta 4 ont offert à leurs fans une bonne dose de la meilleure musique hip-hop qui soit.
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Juste avant Noël, les Fanta 4 ont offert à leurs fans une bonne dose de la meilleure musique hip-hop qui soit.

GeorgesNoesen

Les Fantastischen Vier ont prouvé une fois de plus, ce samedi soir à la Rockhal, qu'ils font partie des chefs étoilés du hip-hop allemand. Avec des titres de leur nouvel album «Long Player» comme base et des classiques comme «MfG» et «Die da!?!» comme garnitures incontournables, Michi Beck, Smudo, Thomas D. et And.Ypsilon ont concocté un spectacle qui n'a laissé aucun palais indifférent.

«Pour moi, les Fanta sont comme les frites belges: grasses et croustillantes. Un pur réconfort», s'extasie Roger de Bitburg. «Je ne sais plus quand je les ai entendus pour la première fois. Mais depuis, ils sont mes compagnons permanents». Kathrin, d'Ulmen, a un souvenir plus précis: «Mon premier petit ami les a passés dans la voiture lors de notre premier rendez-vous». Quel plat associe-t-elle au groupe? «Une vodka orange par une journée ensoleillée». Eh bien, santé! «Je ne sais pas... comme c'est un groupe allemand, une escalope? Je suis ici parce que j'aime le hip-hop et que je n'avais rien d'autre de prévu aujourd'hui. Je ne connais pas beaucoup leurs chansons, mais je suis très curieuse». Des pâtes, des sandwichs et des croissants à la confiture sont d'autres associations culinaires que le public interrogé avant le concert a bien voulu nous livrer.

Même les plus jeunes sont déjà des initiés.
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Même les plus jeunes sont déjà des initiés.

GeorgesNoesen

Des rythmes comme des dés de fromage bien affinés, des rimes aussi savoureuses que des ramen après une nuit blanche: dès la première minute, les garçons de Stuttgart ne lésinent pas sur la bonne humeur et l'énergie. Le public les remercie en levant les mains en l'air. Chaque chanson est reprise en chœur et les têtes dodelinent au rythme de la musique. «30 Jahre Wochenende» résonne dans les enceintes, et le temps maussade qui règne devant les portes de la Rockhal semble oublié.

«Luxembourg! Merci de nous être resté Troy», annoncent les Quatre avant d'entamer la chanson du même nom. Leur dernière visite au Grand-Duché remonte à 2019. Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts de l'Alzette, mais les Stuttgartois savent toujours comment, avec leurs chansons, transformer le quotidien, tel du fromage fondu sur une pizza, en quelque chose de rond et agréable.

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