En MoselleCondamnés pour avoir mis le feu aux radars fixes
METZ - La Préfecture de Moselle a annoncé huit arrestations liées aux dégradations de radars de ces derniers mois. Certains écopent de prison avec sursis et de grosses amendes.

Les sanctions peuvent varier en fonction du type de radar et du niveau de dégradation.
Les sanctions sont tombées après les dégradations de quatre radars fixes sur la N4 en Moselle, entre novembre 2018 et mars 2019, a annoncé la préfecture du 57. Quatre personnes se revendiquant des «gilets jaunes» ont reconnu les faits et ont été condamnées par le tribunal de grande instance de Metz à quatre mois de prison avec sursis pour «incendies volontaires et destructions aggravées». Deux véhicules sont en outre saisis pour couvrir l'amende de près de 100 000 euros couvrant leurs dégâts.
En tout, les gendarmes de Sarrebourg avaient interpellé huit personnes à l'issue de leur enquête la dégradation des radars à hauteur des communes de Héming, Ibigny, Brouxviller et Gondrexnge. Quatre des personnes arrêtées ont reconnu les faits, précise la préfecture dans un communiqué.
La préfecture rappelle que «les radars jouent un rôle de régulateur de vitesse et ont été mis en place pour lutter contre l'insécurité routière». Qui plus est, les sanctions peuvent être lourdes pour ceux qui les endommagent: jusqu'à 500 euros pour des tags ou une vitre cassée, de 60 000 euros à 80 000 euros pour du vandalisme nécessitant le remplacement du radar et même jusqu'à 200 000 euros pour des radars tronçon.
(L'essentiel)