Conflit au Moyen-Orient: L'Iran pourrait attaquer Israël «cette semaine», selon Washington

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Conflit au Moyen-OrientL'Iran pourrait attaquer Israël «cette semaine», selon Washington

Les États-Unis «partagent la préoccupation» d’Israël à propos d’une attaque imminente venant de l’Iran et des groupes alliés de Téhéran dans la région.

Des membres du Hezbollah lors des commémorations annuelles de la Journée de Qods (Jérusalem) dans la banlieue sud de Beyrouth, en avril 2024.

Des membres du Hezbollah lors des commémorations annuelles de la Journée de Qods (Jérusalem) dans la banlieue sud de Beyrouth, en avril 2024.

AFP

Les États-Unis estiment que l’Iran pourrait lancer «cette semaine» une «série d’attaques importantes» contre Israël, a dit lundi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby.

Il a précisé que le sujet avait été abordé lors d’un entretien, lundi, du président Joe Biden avec les dirigeants français, allemand, italien et britannique.

Un impact sur les discussions prévues

Les États-Unis «partagent la préoccupation» d’Israël à propos d’une attaque imminente venant de l’Iran et des groupes alliés de Téhéran dans la région, a dit John Kirby. Il a reconnu que si cette attaque survenait, «cela pourrait certainement avoir un impact sur les discussions» prévues jeudi sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, accompagné d’une libération des otages israéliens qui y sont détenus.

Les dirigeants appellent l’Iran à «renoncer» à toute attaque

Le président américain Joe Biden et ses homologues de France, d’Italie, d’Allemagne et du Royaume-Uni «appellent l’Iran à renoncer à ses menaces d’attaque militaire contre Israël», dans un communiqué commun diffusé lundi par la Maison-Blanche.

Les cinq dirigeants, qui s’étaient entretenus peu auparavant, ont «évoqué les graves conséquences qu’une telle attaque aurait sur la sécurité régionale».

L’armée américaine a renforcé, ces derniers jours, sa présence au Moyen-Orient, en y déployant des avions de chasse furtifs et davantage de navires de guerre.

Téhéran et ses alliés régionaux au Liban, en Irak et au Yémen menacent Israël de représailles armées depuis l’assassinat le 31 juillet dans la capitale iranienne du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, qu’ils ont imputé à Israël, et celui, la veille, de Fouad Chokr, le chef militaire du Hezbollah libanais pro-iranien, tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth.

La dernière apparition du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh en vidéo.

(afp)

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