En FranceQuatorze ministres nommés, Rachida Dati à la Culture
Les premiers noms de ministres du gouvernement Attal sont sortis. L'ancienne ministre de la Justice de Sarkozy figure au casting.
La maire LR du VIIe arrondissement, Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy, a annoncé jeudi sa nomination comme ministre de la Culture aux élus LR parisiens, a appris l'AFP auprès de plusieurs maires d'arrondissement.
La rivale de la maire PS, Anne Hidalgo, entend toutefois rester présidente du principal groupe d'opposition au Conseil de Paris, avec «l'objectif de gagner Paris» lors des élections municipales en 2026, selon plusieurs de ces sources. Dans la foulée de l'officialisation de son entrée au gouvernement, Rachida Dati a été exclue du mouvement Les Républicains, a annoncé son patron Eric Ciotti.
Ministre des Jeux olympiques
Cette sarkozyste historique constitue une grosse prise politique pour la macronie. Les premiers noms du gouvernement mené par le nouveau Premier ministre Gabriel Attal ont d'ailleurs commencé à fuiter ce jeudi. Les ministres Gérald Darmanin (Intérieur), Bruno Le Maire (Économie et Finance), Sébastien Lecornu (Armées) et Éric Dupond-Moretti (Justice) sont reconduits dans leurs fonctions, selon des sources concordantes.
En outre, Prisca Thevenot, jusqu'alors secrétaire d'État à la Jeunesse, devient porte-parole du gouvernement, ont indiqué ces mêmes sources. Elle remplace Olivier Véran. Elle est aussi nommée ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique. Parmi les autres nominations, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra récupère en plus l'Éducation nationale et la Jeunesse. Elle a aussi droit à un titre de ministre des Jeux olympiques et paralympiques. Stéphane Séjourné devient ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.
«De l'action, de l'action, de l'action»
Invité dans la foulée au journal télévisé de TF1, Gabriel Attal a promis «de l'action» et «des résultats» pour «répondre aux problèmes des Français». «Moi, ce que je veux, c'est de l'action, de l'action, de l'action» et «des résultats, des résultats, des résultats», a martelé le Premier ministre, en vantant «l'énergie» de ses ministres «engagés à 200% pour répondre aux attentes des Français».
Sur Rachida Dati, la mise en examen pour corruption, il a joué la carte de la présomption d'innocence. «Mise en examen ce n’est pas une condamnation (...) cela ne signifie pas une culpabilité», a-t-il déclaré. Rachida Dati est «une femme d’engagement, d’énergie, qui toute sa vie s’est battue pour obtenir ce qu’elle voulait obtenir», a-t-il dit, ajoutant avoir «beaucoup de respect pour les combats qu'elle a menés».