Environnement au LuxembourgUn mur végétal de 100 m2 va fleurir au cœur de Differdange
DIFFERDANGE - Afin de rafraîchir un peu plus le centre-ville, un mur végétal va être aménagé en 2025 à Differdange.
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Un mur végétal existe déjà au 1535°.
Vincent Lescaut/L'essentielL'étude d'analyse du climat urbain de la région sud réalisée par le LIST (lire ci-contre) est en réalité «un outil pour accompagner des projets concrets pour le développement durable», raconte Gaëlle Tavernier, manager général du syndicat intercommunal Pro-Sud.
À ce titre, les neuf projets Interreg «Cool Neighbourhoods» concernent les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. «Ici, au Grand-Duché, deux projets-pilotes sont sur les rails: le premier est une déminéralisation du parking de la Foire agricole, afin de le rendre perméable, et le second, au sud, à Differdange, sera la réalisation d'un mur végétal sur l'École du Centre, dans la rue Emile-Mark», relate Gaëlle Tavernier.
Luc Arend, conseiller climat de la ville de Differdange, précise que «le fait de le réaliser sur de vieux murs de bâtiments historiques âgés d'un siècle environ représente aussi un défi et démontre qu'il n'y a nul besoin de disposer de bâtiments neufs pour mettre en œuvre des projets». Et le conseiller climat d'ajouter que «ce mur végétal de 100 m2 verra le jour au milieu de l'année 2025».
En lien avec ce projet, une opération de sensibilisation des citoyens sera menée par la commune, spécialement dans ce quartier. «Il s'agira de montrer aux gens la contribution qu'eux-mêmes peuvent apporter face au changement climatique». S'y ajoutent aussi les Assises du pacte climat 2.0, qui se tiendront à Differdange le 30 juin 2025, avec un focus sur le quartier vert et la mobilité.
Sur le plan du visuel et du type de plantes utilisées, Luc Arend ne souhaite rien dévoiler aujourd'hui et entend réserver la surprise aux Differdangeois, l'année prochaine. «Mais la construction sera réfléchie au niveau de l'irrigation, grâce à un partenariat avec la firme spécialisée Siren, qui développe un textile innovant», conclut Gaëlle Tavernier.