La colère gronde – Erreur 53 sur iPhone: Apple devant la justice?

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La colère grondeErreur 53 sur iPhone: Apple devant la justice?

Une action en justice se prépare contre Apple accusée de rendre inutilisables les smartphones réparés par des techniciens non agréés par la firme.

Le bouton principal de l'iPhone intègre le capteur d'empreintes digitales.

Le bouton principal de l'iPhone intègre le capteur d'empreintes digitales.

Diego Azubel

Depuis que le «i>Guardian a révélé l'affaire de l'Erreur 53 vendredi dernier, celle-ci a fait couler beaucoup d'encre. Elle pourrait désormais intéresser aussi les tribunaux aux États-Unis. Le cabinet d'avocats PSVA de Seattle envisage en effet de lancer une plainte collective. Il a l'intention de défendre les nombreux utilisateurs d'iPhone qui se sont plaints depuis plusieurs mois de ne plus pouvoir utiliser leur smartphone après avoir vu s'afficher le fameux code d'erreur sur leur appareil, à la suite d'une mise à jour du système iOS. En cause: une récente réparation du bouton principal de leur terminal effectuée par des réparateurs non agréés par Apple.

La firme de Cupertino assure qu'en bloquant volontairement ces smartphones elle agit par mesure de sécurité. Elle vise à empêcher que le système de reconnaissance d'empreintes Touch ID puisse être piraté et qu'un capteur frauduleux puisse être installé sur l'appareil. Intégré au bouton Home à partir de l'iPhone 5s, le dispositif Touch ID sert aussi dans certains pays à effectuer des paiements via le système Apple Pay. Lors de la mise à jour du système d'exploitation, le système vérifie que toutes les pièces remplacées, comme par exemple un écran, soient homologuées, a expliqué Apple. Dans le cas contraire, le smartphone est désactivé et devient aussi utile qu'une brique pour passer des appels... «Si un client est confronté à l'Erreur 53, nous l'encourageons à contacter le support d'Apple», a déclaré la société, rapporte le «Guardian».

«Nous pensons qu'Apple force intentionnellement les utilisateurs à utiliser ses services de réparations, qui coûtent beaucoup plus cher que la plupart des ateliers de réparations tiers», explique quant à lui le cabinet d'avocats. Il compare cette pratique à un constructeur automobile qui désactiverait définitivement le véhicule d'un client ayant fait réparer l'alternateur de sa voiture par un garagiste et non par un concessionnaire officiel.

(L'essentiel/man)

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