EspagneElle fait miroiter une fellation à son amant et lui coupe le sexe
Une trentenaire a été condamnée mardi, à sept ans de prison, pour avoir grièvement blessé son partenaire et patron, en 2021, près de Barcelone.
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Tanya P. a trouvé un accord avec le procureur dès le début de son procès.
XLe procès d'une femme de 38 ans a tourné court, mardi, à Barcelone. À la dernière minute, l'accusée a en effet changé de stratégie. Après avoir décidé de plaider non coupable, la trentenaire s'est entretenue avec son avocat, qui l'a convaincue d'avouer. Tanya P. a alors conclu un accord avec le procureur, admettant avoir sectionné le pénis de son amant. Ses aveux lui ont valu une condamnation à sept ans de prison et une amende de 250 000 euros, qu'elle devra verser à sa victime. Le procureur avait l'intention de requérir une peine de dix ans d'emprisonnement pour blessures aggravées.
Les faits remontent au 31 mai 2021, dans un bar de Sant Andreu de la Barca, où Tanya et son amant, qui était aussi son patron, travaillaient. Faisant mine d'initier un rapport sexuel, la femme a demandé à son partenaire de se couvrir les yeux pendant qu'elle lui faisait une fellation, lui faisant croire qu'elle était trop gênée pour qu'il la regarde. Le visage de la victime étant recouvert d'un napperon, l'agresseuse s'est exécutée quelques minutes, avant de sortir un couteau qu'elle cachait dans sa poche et de couper le sexe de son amant, explique «El Periodico».
Vidéosurveillance accablante
L'homme s'est précipité vers le commissariat le plus proche, puis a été emmené d'urgence à l'hôpital, où une opération visant à réimplanter le pénis sectionné a échoué. Lors de son arrestation, Tanya a affirmé avoir agi en état de légitime défense. Une version des faits rapidement contredite par les images de vidéosurveillance de l'établissement. L'homme, prénommé Abdul, est originaire du Bangladesh, où il a une femme et un enfant.
Le procureur pense que Tanya, qui fréquentait son patron depuis environ sept ans, a agi par jalousie parce qu'il comptait rentrer au pays. À l'heure qu'il est, le Bangladais est toujours en attente d'une prothèse et souffre de dépression. «Je ne peux pas avoir de relations sexuelles et j'ai du mal à uriner», a-t-il confié. L'homme vit avec un membre de sa famille et travaille à temps partiel dans un supermarché. Il se maintient à flot tant bien que mal grâce aux sous mis de côté à l'époque où il était propriétaire de deux bars, qu'il a dû fermer après son agression.
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