Andy Schleck sur le Tour de France – «Et maintenant... le jaune!»

Regrettez-vous d'avoir attaqué seulement dans le dernier kilomètre ?

Non, pas du tout. Je suis très content d'avoir gagné l'étape. On a un plan et je veux le suivre. Je ne veux pas faire des expérimentations. J'aurais peut-être pris le (maillot) jaune. Mais, mon but, c'est de l'avoir à Paris. Pour ça, il faut avancer 'step by step' (étape par étape). Pour l'autre maillot (le jaune), ça va venir. Il ne faut pas trop vouloir. J'ai gagné l'étape, je suis super content.

Que pensez-vous de ce qui est arrivé à Lance Armstrong ?

Il a fait vraiment une très mauvaise chute, ça s'est passé juste devant moi. Je pense qu'on pouvait l'attendre devant. Il faut être très respectueux vis-à-vis de lui. Pour être honnête, je suis désolé pour lui. C'est son dernier Tour. Je sais qu'il aimerait être devant. Je pense que, d'ici la fin du Tour, il remportera son étape.

Vous attendiez-vous à une pareille étape ?

J'espérais un étape décisive. J'étais très nerveux ce matin. Je savais que ce serait une étape dans laquelle ce sont les jambes qui comptent. C'est dans ce genre d'étapes que l'on voit les favoris, ceux qui sont là, ceux qui sont en difficulté. Moi j'étais présent à 100 %, mentalement et physiquement. J'avais l'équipe autour de moi. Pour moi, c'est une victoire fantastique. Et maintenant le jaune !

Quelle avance estimez-vous nécessaire d'avoir par rapport à Contador et Evans avant le dernier contre-la-montre à la veille de l'arrivée ?

C'est une bonne question ! Difficile de dire si c'est une ou dix minutes... Il faut que je sois en jaune. Quand j'ai la pression dans un contre-la-montre, je peux aller très vite. Je ne peux chiffrer exactement ce qu'il me faut, je sais qu'il me faut être devant et, à ce moment-là, je n'aurai pas besoin d'avoir beaucoup d'avance.

lessentiel.lu avec AFP