Concert: Et si on envisageait un album «live»?

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ConcertEt si on envisageait un album «live»?

LUXEMBOURG - On peut discuter la qualité du dernier CD, sur scène, Train affiche la forme des premiers jours.

Le concert de Train vendredi soir à l'Atelier aura prouvé que l'on reconnaît un grand groupe à la qualité de sa performance scénique. Parfois, on a tendance à vouloir trop rapidement enterrer un groupe à cause d'un disque jugé moyen, puis dès que vous le voyez en «live», vous repensez vos propos. C'est le cas pour Train. Le pop-rock sirupeux calibré pour les stations FM a changé de visage, ce soir-là, déchaînant l'enthousiasme des fans et surprenant les plus incrédules. Commençons par le leader de la bande, Steve Monahan, bien plus drôle «en vrai» que ne veulent le montrer ses clips ou autres photos promotionnelles.

S'il fait mine de bouder entre les chansons, ses traits s'estompent dès que le batteur Scott Underwood lance l'intro des morceaux qui constituent le dernier album en date, le très conventionnel «Save Me, San Francisco». Le déguisement punk de Monahan fera sourire puisque même si elle gagne en hargne en concert, la musique de Train reste tout ce qu'il y a de plus polie, dans tous les sens du terme. Par contre, le chanteur se rattrape en prouvant ses talents de danseur svelte. Reste cette voix criarde qu'on aime ou qu'on déteste avec la même passion. Nombreux sont les morceaux («Hey, Soul Sister», «Drops Of Jupiter (Save Me», «Words») sur lesquels il s'amuse à donner du coffre dans ses vocalises.

Kalonji Tshinza

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