Football: «Après 90 heures de chimio, l'examen ne montre aucune trace du cancer»

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Football«Après 90 heures de chimio, l'examen ne montre aucune trace du cancer»

Milieu de terrain évoluant à Lille, Claire Lelarge a exprimé sa joie après avoir remporté un premier combat contre la maladie. Même si elle reste prudente.

Florian Paccaud
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Florian Paccaud

Instagram: @claire_llrg

«Après 331 jours, trois opérations, six cicatrices, 90 heures de chimiothérapie lourde, 20 séances de radiothérapie, je reçois l'appel que j'attendais le plus au monde: "L'examen est bon, il ne montre aucune trace de la maladie".» Claire Lelarge, footballeuse évoluant à Lille, a annoncé la bonne nouvelle sur Instagram en début de semaine: elle a remporté un premier combat contre le cancer.

«Je ressentais le besoin de hurler toute cette joie qui m’envahit à l’instant présent»

La milieu de terrain de 31 ans, qui compte plus de 200 matches cumulés dans les deux premières divisions du championnat de France, souffrait d'un lymphome de Hodgkin. En décembre 2023, elle a senti que quelque chose clochait dans son corps. «Je me sentais vide, absente», témoigne-t-elle. Le 4 janvier, tout bascule. «Mon corps ne ressemblait plus à rien. J'étais gonflée, j’avais des dizaines de ganglions, on ne voyait même plus ma clavicule gauche. Je me suis résolue à passer une IRM en urgence».

Au début, la joueuse du LOSC s'est dit que cela allait passer, avec quelques médicaments. Mais, au fil des rendez-vous médicaux, elle finit par comprendre. «J'ai dû mettre entre parenthèses ma pratique du football. La priorité, c'était ma santé, écrit-elle dans un émouvant message. J'avais l'impression que tout s'écroulait».

«Le chemin est encore long»

Panique, peur, incompréhension et dégoût vont rythmer son quotidien durant pratiquement toute l'année 2024. Jusqu'à cette bonne nouvelle, tombée le 2 décembre. Bien sûr, Claire Lelarge sait qu'avec une telle maladie, ce n'est qu'une bataille de gagnée. «Le chemin est encore long avant de pouvoir dire: guérison totale», souligne-t-elle. Les examens vont continuer et elle devra suivre de très près l'évolution de sa santé. «Tout reste flou, j’attends de connaître la suite, mais je ressentais le besoin de hurler toute cette joie qui m’envahit à l’instant présent!», écrit celle qui a disputé ses premières minutes en D1 en janvier 2010, alors qu'elle n'avait que 16 ans.

La footballeuse remercie tous ceux qui l'ont accompagnée ces douze derniers mois, et qui lui ont donné la force de surmonter cette épreuve. Avant de conclure: «Le mot CANCER fait si peur, mais pour moi, il veut dire COMBAT. Quoi qu’il arrive, tant qu’il reste de l’espoir, il faut toujours y croire et se battre jusqu’au bout!»

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