La personnalité politique préférée des Français est...

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L'homme du discours historique à l'ONU en 2003, Dominique de Villepin, prend seul la tête du classement devant une flopée d'autres anciens Premiers ministres.

1ᵉʳ, Dominique de Villepin a pris seul la tête de ce classement en mars. Sa cote à gauche n'y est pas pour rien.
2ᵉ Le maire du Havre, Édouard Philippe, reste une valeur sûre au centre droit et même à droite.
3ᵉ L'ancien et éphémère Premier ministre de droite, Michel Barnier, garde apparemment des supporters.
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1ᵉʳ, Dominique de Villepin a pris seul la tête de ce classement en mars. Sa cote à gauche n'y est pas pour rien.

AFP

L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin s’est installé en mars en tête du classement des personnalités politiques préférées des Français, devant Édouard Philippe, selon une étude Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio publiée mardi. Il cumule 54% de bonnes opinions, soit une hausse d’un point par rapport à février où il avait décroché la première place, sur le fil du rasoir, face au premier chef de gouvernement d’Emmanuel Macron.

Édouard Philippe conserve néanmoins un capital de 53% d’opinions favorables, devant trois autres ex-Premiers ministres, Michel Barnier (50%), Jean Castex (47%) et Gabriel Attal (47%).

Dominique de Villepin a gagné du terrain après une série de déclarations très tranchées sur le conflit à Gaza et la crise entre Paris et Alger, alimentée par le renvoi de ressortissants algériens en situation irrégulière.

Très populaire chez La France insoumise

Il est surtout soutenu à gauche, avec 59% de bonnes opinions – dont 68% à La France insoumise et 74% au Parti communiste – contre seulement 41% à droite, notamment dans son ancienne famille politique Les Républicains (47%). Il a notamment critiqué la «surenchère» du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau sur l’Algérie, l’invitant à laisser agir les diplomates et à ne pas céder à «la tentation du règlement de comptes».

Il est aussi très critique sur l’offensive du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Gaza, lui reprochant de «vouloir corriger la situation de la région par la force». L’ancien Premier ministre, qui s’était fait remarquer en 2003 quand il était chef de la diplomatie de Jacques Chirac par son discours à l’ONU contre la guerre en Irak, laisse aussi largement transparaître des ambitions pour 2027.

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Marge d’erreur comprise entre 1,4 et 3,1 points.

(afp/rk)

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