Gaz: les livraisons devaient reprendre à 8h
Selon le géant gazier russe Gazprom, le gaz devait à nouveau circuler vers l'Europe via le territoire ukrainien mardi à 10h heure de Moscou après les accords signés lundi.

Timochenko et Poutine ont assisté lundi à Moscou à la signature d'accords entre les compagnies énergétiques russe et ukrainienne, Gazprom et Naftogaz. (AFP)
«À 4h heure de Moscou (2h), on a donné l'ordre (de commencer la préparation à la reprise de livraisons, ndlr), le transit commencera à 10h heure de Moscou (8h)», a déclaré le porte-parole de Gazprom Sergueï Kouprianov.
Le Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko avait affirmé plus tôt que Gazprom avait repris les livraisons de son gaz vers l'Europe par le territoire ukrainien mardi à 2h. À 4h, heure de Moscou (2h) Gazprom a laissé le gaz circuler vers l'Europe. On a visité un point de contrôle» au siège de la société russe, a-t-elle déclaré avant de s'envoler pour Kiev après sa visite au siège de Gazprom, où elle a discuté avec ses responsables des conditions de la reprise du transit.
Contrat de dix ans
Mme Timochenko a assisté lundi à Moscou à la signature d'accords entre les compagnies énergétiques russe et ukrainienne, Gazprom et Naftogaz, devant mettre fin au différend entre Moscou et Kiev. Aussitôt après la signature, elle avait indiqué s'attendre à la reprise des fournitures russes vers l'Europe «dans les prochaines heures».
«Gazprom a reçu l'ordre de commencer les livraisons de gaz dans toutes les directions» et «est prêt à répondre à la demande quotidienne des consommateurs européens», a confirmé M. Poutine, au cours de la cérémonie de signature de contrats. Il a ajouté espérer que le passage du gaz russe vers l'Europe reprendrait «prochainement». De fait, M. Poutine a indiqué que les documents paraphés, qui portent sur l'approvisionnement en gaz de l'Ukraine et sur le transit par son territoire vers le Vieux Continent, courent sur une période de dix ans.
Il a également estimé qu'ils rendaient la présence des observateurs, déployés la semaine dernière sur l'insistance de la Russie, désormais inutile.
lessentiel.lu avec AFP