Cent patients pris en charge en urgence: le CHL s'est préparé à une attaque terroriste

«Pour le personnel, cette journée n’a pas seulement été un exercice, mais un investissement crucial pour l’avenir, dans un monde où l’imprévisible peut survenir à tout moment». Le Centre hospitalier de Luxembourg (CHL) a organisé samedi dernier un exercice de simulation d’un plan blanc sur le thème d’une attaque terroriste.

«Pour recréer une situation d’urgence proche de la réalité, 100 patients simulés ont dû être pris en charge, explique l'établissement de santé. De plus, les profils des patients joués ont été créés sur base d’attentats réels commis en Europe dans le passé. Les 100 victimes simulées ont été interprétées par des membres du personnel CHL et par leur famille. Avec la participation du CGDIS, les victimes ont été maquillées et conduites en ambulance jusqu’à l’hôpital. Pour ce faire, 40 personnes du CGDIS et quatre ambulances étaient mobilisées».

Pour la prise en charge de ces patients, 110 membres du personnel ont participé à cet exercice, incluant des médecins, infirmiers, logisticiens, agents de sécurité et psychologues, poursuit le CHL. Toutes les zones prévues dans le plan blanc ont été activées, depuis les services d’urgence jusqu’aux unités de soins intensifs, en passant par les espaces de tri. La cellule de crise s’est également réunie, rassemblant des membres de la direction et des chefs de service pour «coordonner les actions, prendre des décisions stratégiques et assurer une communication fluide entre les différents services», note l'hôpital.

Pour quel bilan? Bien que l’analyse complète des résultats de cet exercice soit «encore en cours», les premières impressions recueillies auprès des participants sont «globalement positives», souligne l'établissement. «Le personnel a salué la pertinence de l’exercice et son organisation rigoureuse, conclut-il. Cependant, plusieurs points d’amélioration ont déjà été identifiés, notamment au niveau de la gestion des flux de patients dans les zones de tri et de la rapidité de la communication entre services».