Campagne sur l'éducation – «Il n'y a pas de petite claque!»

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Campagne sur l'éducation«Il n'y a pas de petite claque!»

Une association française vient de lancer une campagne de sensibilisation contre les «violences éducatives».

«Une petite claque pour vous, une grosse claque pour lui». Au ralenti, le clip montre le visage d'un enfant se tordre sous la gifle que lui inflige sa mère. Ce nouveau spot de sensibilisation de la Fondation pour l'enfance se veut volontairement choquant. Le but étant de «faire réfléchir» et de «changer les mauvaises habitudes».

La Fondation prend appui sur de nombreuses études. L'une d'entre elles, réalisée par des chercheurs canadiens, prouve que les enfants ayant reçu des châtiments corporels ont plus de chances une fois adultes de souffrir de troubles du comportement ou de problèmes de drogue. Selon le coordinateur de la campagne, le Dr Gilles Lazimi, «il n’y a pas de petite claque, ni de petit coup, toute violence envers nos enfants peut avoir des conséquences sur leur santé physique et psychologique».

«Notre seul objectif est de susciter débat, réflexion, échange sur les pratiques éducatives envers les enfants: punitions, châtiments corporels, claques, fessées, gifles, tapes» affirme le Dr Emmanuelle PIET, coordinatrice de la campagne. Éthiquement, ces violences sont selon elle «injustifiables»: «Entre adultes, toute violence est un délit, alors pourquoi ne l’est-elle plus quand elle a pour cibles nos enfants?» Les fessées et les claques ont déjà été interdites dans trente-deux pays, dont la Suède, l'Allemagne, l'Espagne, l'Autriche ou encore la Nouvelle-Zélande.

(L'essentiel Online/AFP)

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