Coach à «The Voice» – Jenifer a-t-elle fait du favoritisme?

Seule femme du jury aux côtés de Florent Pagny, Garou et Mika, Jenifer est une cible de choix pour les internautes. Tenues sexy, commentaires répétitifs, sensibilité extrême: tous les faits et gestes de la chanteuse de 31 ans sont passés au crible. Dernier exemple en date: l’épisode des «battles» diffusé samedi. L’interprète de «Sur le fil» a fait l’objet de nombreuses attaques lorsqu’elle a dû déterminer qui elle préférait garder de Ginie Line ou de Sarah-Jad, deux candidates de son équipe qui venaient de s’affronter. Malgré les capacités vocales de la deuxième candidate, Jenifer a choisi la première.

La raison? Elle l’a avouée elle-même: «C’est parce que je l’ai toujours adorée». Effectivement, Ginie Line est une connaissance de longue date de la coach. La jeune femme a même assuré la première parties de certains concerts de la chanteuse. C’est dire. Sur Twitter, les critiques ont fusé: «Jenifer fait du favoritisme», ou encore: «Jenifer, jamais objective». Selon le magazine Oops, le comportement de la chanteuse avec ses talents serait aussi à revoir. «Elle nous garantit monts et merveilles, puis elle nous abandonne un peu» aurait confié un ancien candidat sous couvert d’anonymat.

Rachel Claudio, talent de Jenifer lors de la saison 2, en 2013, continue à défendre son ancienne coach. Elle tient pour sa part à rappeler qu’«il s’agit d’une émission de télé et d’une compétition». L’Australienne, qui ne connaissait pas la carrière de Jenifer, explique l’avoir choisie pour son aptitude à comprendre l’univers musical de la personne. Rachel raconte avoir passé un moment «très amical» avec sa coach et assure qu’elle a toute sa place dans «The Voice».

Quant aux décisions qui peuvent parfois paraître hasardeuses, l’ancienne candidate note que «la musique reste quelque chose de très subjectif». Le «dossier Jenifer» n’est en tout cas pas près de se refermer: son manager a démenti, il y a peu, les rumeurs sur son départ à l’issue de la saison en cours.

(L'essentiel/ Mathilde Jarry)