Affaire Alexia: Jonathann Daval, «dévoré de l'intérieur», va mal

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Affaire AlexiaJonathann Daval, «dévoré de l'intérieur», va mal

L'état de santé «très inquiétant» du meurtrier présumé d'Alexia ne permet toujours pas à la justice de l'entendre une nouvelle fois. Les parents de la victime trépignent.

À ce jour, le juge d'instruction n'a pu entendre Jonathann Daval qu'une seule fois.

À ce jour, le juge d'instruction n'a pu entendre Jonathann Daval qu'une seule fois.

AFP

Pris en charge au mois de mars par l'unité psychiatrique de la maison d'arrêt de Dijon, Jonathann Daval ne va pas mieux, bien au contraire. L'information judiciaire ouverte contre lui reste suspendue à son état de santé, qui reste «très inquiétant», selon ses avocats. Pour l'heure, toute nouvelle audition reste exclue par les médecins du trentenaire, qui a avoué en janvier dernier avoir «accidentellement» étranglé sa femme Alexia.

Se relayant à son chevet, les avocats de Jonathann Daval ont constaté que leur client se portait légèrement mieux physiquement parlant. «Il est un peu moins squelettique qu'il y a quelques semaines mais sur le plan psychique, il nous inquiète beaucoup», confie Me Randall Schwerdorffer à L'Est Républicain. L'homme de loi ajoute que le jeune homme est rongé par la mort de son épouse: «Les faits qui lui sont reprochés le dévorent de l'intérieur et c'est pour lui quelque chose d'extrêmement violent». L'avocat assure par ailleurs que Jonathann Daval ne «revendique rien» et qu'il «ne demande pas à être plaint».

Partie civile impatiente

Du côté de la partie civile, on s'inquiète également de l'état de santé du meurtrier présumé d'Alexia. Les parents et la sœur de la victime attendent avec impatience que le prévenu donne des explications plus précises sur les circonstances du drame. «Pour l'heure, ses déclarations restent extrêmement vagues et imprécises», déplore Me Jean-Marc Florand, leur avocat.

Pour l'heure, Jonathann Daval n'a été interrogé qu'une seule par le juge d'instruction, le 9 mars dernier. Ce jour-là, le jeune homme avait tenu les mêmes propos que lors de sa garde à vue, affirmant avoir porté des coups sur sa femme sans intention de la tuer. Il avait par ailleurs continué de nier avoir brûlé le corps de la victime, retrouvé le 30 octobre 2017 dans une forêt de Gray-la-Ville (est).

(L'essentiel/joc)

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