Décision de justiceL'agresseur de Berlusconi a été innocenté
L'homme qui avait lancé une statuette au visage du président du Conseil italien, lui cassant le nez et deux dents, n'est pas en état d'être jugé, a décidé mardi la justice italienne.
La juge Luisa Savoia a placé Massimo Tartaglia sous surveillance pendant une année dans l'hôpital psychiatrique, où il séjourne depuis février dernier. Ce jugement considère techniquement Tartaglia non coupable de l'agression car l'évaluation psychiatrique établit que le prévenu n'était de se rendre compte ou de commettre intentionnellement un crime au moment de l'agression, a expliqué son avocat Gian Marco Rubino.
"Pour le traitement, nous sommes absolument d'accord, et nous l'avons toujours été depuis le jour de l'agression, sur le fait que Massimo Tartaglia en a besoin", a-t-il déclaré. La décision de la magistrate prévoit que Tartaglia ne peut quitter l'hôpital qu'avec l'autorisation des médecins, et il lui est formellement interdit d'assister à une manifestation pendant un an, a ajouté Me Rubino.
Tartaglia, 42 ans, qui connaît des problèmes psychologiques depuis plusieurs années, avait lancé une statuette miniature de la cathédrale de Milan au visage de Silvio Berlusconi lors d'un meeting le 13 décembre dernier. Berlusconi, 73 ans, avait été en convalescence pendant un mois.
lessentiel.lu avec AP