Malgré le BrexitLa City restera le cœur de la finance européenne
C'est en tout cas ce que pensent près de trois banquiers britanniques sur quatre, selon une étude publiée mercredi.
Les banquiers britanniques sont confiants.
AFP/odd AndersenLe cabinet américain Synechron, qui a conduit l'étude avec son compatriote TABB Group, a interrogé 80 responsables des activités de marché de banques implantées au Royaume-Uni, selon un communiqué. Ils sont 72% à penser que Londres restera le cœur de la finance européenne dans les années à venir, alors que les grandes banques ont publiquement fait part de leurs craintes, redoutant de perdre l'accès au marché unique européen en raison du Brexit. Le puissant lobby bancaire britannique a même prévenu récemment que les banques internationales installées au Royaume-Uni sont prêtes à transférer certaines de leurs activités hors de ce pays, début 2017.
L'étude montre que 55% des banques ont mis sur place des «comités de pilotage sur le Brexit», dont la mission est de se préparer à un Royaume-Uni en dehors de l'Union européenne (UE). Le cabinet estime même que le déplacement d'effectifs ailleurs en Europe coûte 50 000 livres (55 000 euros) par employé en moyenne. Bien que certaines banques «envisagent déjà d'installer une partie de leurs effectifs dans d'autres villes en Europe», la majorité des banquiers interrogés sont optimistes sur l'avenir de Londres comme capitale financière, «dressant un tableau encourageant pour l'avenir», explique dans le communiqué Tim Cuddeford, responsable chez Synechron.
(L'essentiel/AFP)