La violence gratuite bien présente dans les rues

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La violence gratuite bien présente dans les rues

Près de 1,7 million de personnes disent avoir été victimes de violences en France.

Les victimes de violences ne portent pas toujours plainte. (afp)

Les victimes de violences ne portent pas toujours plainte. (afp)

«Le taux de plaintes demeure très faible en France», a souligné Christophe Soulez, un des responsables de l’OND, après avoir présenté le résultat de ces deux dernières enquêtes de victimation réalisée par l’INSEE pour le compte de l’Observatoire.

Ainsi, il ressort de ces enquêtes que 35% des vols donnent lieu à une plainte, tandis que les victimes de violences au sein de la cellule familiale ne sont que 20% à le faire.

C’est l’un des principaux enseignements de ces enquêtes de victimation qui «complètent l’outil statistique des policiers et des gendarmes», a fait valoir M. Soulez, en remarquant que cet outil n’était «pas mauvais».

L’OND, avec l’INSEE, tente chaque année de mieux cerner la délinquance en France autrement qu’à partir des statistiques officielles de la police et de la gendarmerie, souvent controversées.

4,8 % de la population française, âgée de 18 à 60 ans (870 000 femmes pour 810 000 hommes), ont déclaré avoir subi au moins un acte de violence physique.

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