Autofestival«La voiture tient à cœur à tous les ménages au Grand-Duché»
LUXEMBOURG - L'édition 2023 de l'Autofestival a refermé ses portes ce samedi. Au cœur même des concessions, on a fait le point avec trois acteurs qui nous dressent d'ores et déjà un pré-bilan globalement positif.
- par
- Frédéric Lambert
Un premier bilan au terme de l'Autofestival 2023
«C'est toujours un peu tôt pour dresser un premier bilan», souligne Olivier François, responsable marketing chez Bilia-Emond pour les marques BMW et Mini. «Fin février, on a une vraie tendance quand toutes les conditions s'arrêtent pour avoir une opinion objective sur ce qui s'est passé. Pour l'instant, c'est positif. On a eu beaucoup de trafic. C'est peut-être lié à notre nouvelle concession. Beaucoup de gens sont venus voir le nouveau bâtiment qui est impressionnant. Avec des retours très positifs. Il y a aussi beaucoup d'intérêt pour nos produits. Disons qu'on est satisfait compte tenu du contexte».
Pour Marc Devillet, CEO d'Autopolis, «des bilans sont dressés tous les jours», nous confie-t-il. «Et ce n'est pas du tout prématuré. On voit des évolutions. La situation, avec l'inflation, a quand même un impact. C'est très clair. On a de nombreux produits et de nombreuses marques différentes. Beaucoup plus de clients ont passé les portes d'Autopolis pour recevoir une offre ou acheter un véhicule».
«Aujourd'hui, l'Autofestival n'est plus ce qu'il était lors des années précédentes», indique Alban Joly, responsable des ventes Peugeot et Opel chez Car Avenue Luxembourg. «On est quand même relativement satisfait de la fréquentation. Les gens qui rentrent en concession, ils sont décidés à acquérir un nouveau véhicule».
Une tendance se démarque-t-elle en 2023 par rapport aux années précédentes?
«Si on regarde dans le rétroviseur des deux dernières années, c'est toujours cette transition vers l'électrique qui pose essentiellement des questions», nous indique Olivier François. «Chez nous, on a davantage de modèles. On touche plus de personnes et cela dégage un plus gros potentiel. Il y a de plus en plus d'intérêt vers le full électrique. Ici, la nouvelle iX1 est très tendance avec des délais corrects».
«L'électrique, c'est le sujet du moment», reconnaît Marc Devillet. «Ce n'est pas nouveau, non plus. On voit que tous les constructeurs automobiles ont une belle gamme de produits à proposer. C'est vraiment un sujet important en termes de motorisation et d'évolution. On investit d'ailleurs énormément avec des pilotes qui sont là pour expliquer à nos clients de quelles façons ils peuvent vraiment conduire ces véhicules. Il y a une façon d'aborder le véhicule, un peu différente qu'une thermique».
«La tendance est vraiment axée sur le véhicule électrique», confirme à son tour Alban Joly. «Et des modes de financement qui ont évolué sur du private lease. On a beaucoup moins de promeneurs. Les gens qui viennent, ils savent ce qu'ils veulent. Il y a beaucoup moins de fréquentation, c'est peut-être aussi l'effet Covid ou les craintes de déplacements inutiles. Avant, on pouvait avoir beaucoup de monde, et beaucoup de personnes indécises. Là, cette année, c'était vraiment de la concrétisation au premier passage».
On a l'impression que la vie reprend au sein des concessions?
«Cela fait plaisir de voir que les gens ont toujours autant d'intérêt pour l'automobile, ça, c'est une certitude», se félicite Olivier François. «Pouvoir rassembler tout le monde sans les mesures draconiennes que l'on a connues par le passé (avec le Covid), ça fait plaisir. Malgré le contexte actuel, on voit que le véhicule reste un élément primordial pour n'importe quel foyer. Cela reste un moyen de liberté et cela reste quelque chose qui tient à cœur à tous les ménages au Grand-Duché».
«Ce retour du public au sein des concessions, ça fait plaisir, tout à fait», confirme Marc Devillet, CEO d'Autopolis. «C'est notre métier de base, on est des commerçants. On est là pour recevoir nos clients et trouver des solutions pour eux. Et on a beaucoup de solutions à proposer».
«Le week-end dernier, il était intense pour le samedi», souligne Alban Joly. «La plupart des dimanches étaient beaucoup plus calmes et ça se chargeait durant l'après-midi. Même chose pour le dernier samedi. Le matin, c'était calme, et pour la dernière ligne droite, c'était assez mouvementé sur nos différents sites».
Dans quel état d'esprit se trouvent les équipes en cette fin d'Autofestival?
«Pour ma part, c'est mon 10 ou 11e Autofestival», se souvient Olivier François. «Bien sûr, il y a de la fatigue, mais il y a toujours de l'adrénaline et c'est sympa. C'est aussi un moment où l'on se sert un peu plus les coudes et où on voit un peu ses collègues différemment. On est fatigué, mais content».
«Ça, c'est une bonne question», sourit Marc Devillet. «Globalement, tout le monde est plutôt heureux d'avoir passé un bon Autofestival. On a vu beaucoup de clients, on a signé pas mal de contrats. C'est quand même une chose importante. Et chez Autopolis, on essaie de garder cet événement toujours festif. On est fatigué, mais content d'avoir de nouveau une réussite».
«Heureux, mais fatigué, c'est l'état d'esprit», conclut Alban Joly. «C'était plus court que les années précédentes, mais la fatigue se ressent. Le moral est au rendez-vous. Le passage, les nouvelles commandes ont permis de remotiver l'ensemble des équipes. Donc ça, ça fait beaucoup de bien».
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