Le Luxembourg aux JPEELe beach-volley rêve d'une salle au Grand-Duché
Si le beach-volley luxembourgeois veut briller aux JPEE, toutes les conditions ne semblent pas réunies pour sa progression.
«Au Luxembourg, il y a une nette croissance de joueurs "loisirs" de beach-volley. L’été, de nombreux clubs de volley-ball organisent des tournois qui attirent du monde», note Norma Zambon, présidente de la commission beach-volley à la Fédération luxembourgeoise de volley-ball.
Mais l'essor de la discipline est freiné par l’ab-sence d’une salle couverte dans un pays où «on ne peut jouer qu’à partir de fin mars». «Au Luxembourg, pendant l’hiver, il est impossible de pratiquer ce sport» regrette Norma Zambon.
Résultats mitigés
Pour s’entrainer, il faut donc partir en stage à l’étranger. Cet hiver, nous sommes parties en stage à Düsseldorf, où nous avons pu nous entrainer et jouer des matches dans une salle couverte» explique Anne Grethen, qui fait partie, avec Rebekka Klerf, de la paire féminine qui représente le Luxembourg lors de ce JPEE.
«Même l’Islande a une salle de beach-volley» ajoute encore Norma Zambon, les autres nations de ces JPP, elles, n’en ont pas besoin car elles ont un climat plus propice à la pratique de ce sport» ajoute-t-elle. Mercredi, aux JPEE, face à Monaco, Anne Grethen et Rebekka Klerf ont perdu chez les dames (2-0), tandis que Ben Angelsberg et Djamel Belhaouci ont gagné chez les messieurs (2-0).
(De nos envoyés spéciaux en Islande, Frédéric Lambert et Philippe Di Filippo)