À Luxembourg-Ville: «Le nouveau stade, on l'a fait pour les gens»

Publié

À Luxembourg-Ville«Le nouveau stade, on l'a fait pour les gens»

LUXEMBOURG - Au lendemain de l'inauguration, quelque 1500 personnes ont pu découvrir les coulisses du Stade de Luxembourg lors de visites guidées.

Au lendemain d’une spectaculaire soirée inaugurale, les visites guidées du Stade de Luxembourg ont été prises d’assaut dès 9h dimanche matin. Près de 1 500 personnes s’étaient inscrites et plus aucune place n’était disponible pour ces visites guidées prévues toute la journée, par groupes de dix. «Je suis heureuse car après l’inauguration de samedi, nous voulions faire participer tout le monde. Les Luxembourgeois et toutes les personnes intéressées de la Grande Région, insistait Simone Beissel, Échevin aux Sports de la capitale. Car comme un mystère planait sur le stade. Entre les sceptiques, les retards.... Enfin on peut faire participer les gens pour qu’il y ait un consensus national. Le nouveau stade on l’a fait pour le sport mais on l’a fait aussi pour les gens. C’est notre stade à tous».

Les visiteurs ont pu découvrir l’envers du décor. Non seulement les 9471 places du stade et la pelouse ultramoderne (mi-naturelle, mi-synthétique), mais aussi les espaces VIP (527 places dont 27 super VIP), les cuisines pour le catering, les vestiaires, les salles de presse, la loge du speaker... «On voit les coulisses et des endroits où on accède pas d’habitude, se réjouissait Gérard de Schuttrange. Le stade n'est pas trop grand ni trop petit. Ce sera bien pour Luxembourg. Josy-Barthel était un peu vieux, un peu petit. Pour l’image de Luxembourg, il faisait un peu pauvre».

«On ne voit pas ça tous les jours»

Gerald de Schengen avait, lui, fait la surprise de cette visite à son fils Marvin, fan de Kylian Mbappé et qui avait dimanche des étoiles plein les yeux. «Mon fils est un grand fan de foot. Nous espérons qu’un jour il pourra jouer ici», souriait Gérald entre deux selfies. Helina et Rui étaient venus en voisins. «On travaille dans un bureau juste à côté. Nous avons vu tout le processus de construction donc nous étions pressés de voir l’intérieur. Il me tarde désormais de voir un match ici. Comme spectateur, on semble très près du terrain».

Une visite qui a permis a permis d’apprendre beaucoup sur l’enceinte qui a couté près de 77 millions d’euros et devrait accueillir 20 à 25 matches de rugby et de foot par an. Sept personnes y travaillent à plein temps. «En principe, il faut deux à trois semaines à la pelouse pour se remettre entre deux matches», expliquait l’un des guides du jour, Alex Goergen, du service des Sports de la Ville.

Côté sécurité, le stade réunit aussi des dizaines de caméras permettant de produire pour la police une photo type passeport à 200 m de distance en cas d'infraction. «Tout est bien réalisé. La taille est proportionnée. Le stade est très simple. Pas de luxe mais bien conçu», témoignait Eva, une résidente hongroise dont les parents, de passage au Grand-Duché, ont aussi pu découvrir le Stade. «On ne voit pas ça tous les jours», témoignait-elle. «La visite était intéressante. Cela a bien plu aux enfants de voir les coulisses et pas juste le terrain. C’était bien intéressant», insistait Eva venue d’Esch en famille. Pour la taille on s’attendait à ça. Cela reste Luxembourg, on ne s’attendait pas au stade de Munich ! C’est pas du luxe luxe luxe. Il y a tout ce qu’il faut mais rien de plus».

(Nicolas Martin / L'essentiel )

Ton opinion