Les autorités soutiennent l'Atletico
Jeudi, le Tribunal Arbitral du sport a confirmé le match à huis clos ferme infligé à l'Atletico Madrid, ce qui a offusqué le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba.
"J'exprime toute ma solidarité à l'Atletico, je l'ai dit au président du club. Je le regrette vraiment car si on regarde bien, d'abord on les a sanctionnés pour des injures racistes, dont on a prouvé qu'elles n'avaient pas existé, et ensuite on les sanctionne à cause des actions de la police, bref...", a-t-il déclaré M. Rubalcaba sur la Radio nationale espagnole (RNE). "Je suis un fan de foot, je regarde les matches tous les dimanches, et si on sanctionne l'Atletico Madrid pour cela, il faudrait fermer la moitié des stades européens", a assuré le ministre.
Le Tribunal Arbitral du sport (TAS) a confirmé jeudi le match à huis clos ferme - qui sera celui du 26 novembre contre le PSV - infligé à l'Atletico Madrid à la suite des incidents lors du match de Ligue des champions contre Marseille le 1er.
Le 14 octobre, l'UEFA avait infligé deux matches de suspension de terrain ferme et un avec sursis en coupes européennes à l'Atletico Madrid, essentiellement en raison de cris racistes dans le stade. En appel, la sanction avait été réduite à deux matches à huis clos dont un avec sursis.
Jeudi, le TAS a limité encore la sanction, au motif que "les actes de racisme retenus par l'UEFA n'(avaient) pas pu être établis avec certitude". Le tribunal a cependant maintenu la suspension de banc pour deux matches de l'entraîneur Javier Aguirre, pour insulte à l'encontre du milieu marseillais Mathieu Valbuena.
lessentiel.lu avec AFP