Les emplois de l'avenir expliqués par le ministre
LUXEMBOURG - Les
élèves du
Lycée
Vauban
ont demandé à
François Biltgen
quelle carrière choisir.

Biotechnologie, finance islamique ou enseignement, François Biltgen a cité les besoins du pays.
Ils passent leur bac ce mois-ci ou l'an prochain et ne sont pas insensibles à ce qui se passe autour d'eux. Florence s'inquiète ayant vu passer la manifestation nationale. Son camarade craint que les postes dans la fonction publique ne diminuent. Un garçon du dernier rang se fait du souci concernant les emplois du secteur financier, quand le secret bancaire aura disparu.
En visite de deux heures au lycée français, jeudi matin, François Biltgen, ministre du Travail, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a essayé de leur faire comprendre que la crise ne faisait que faire naître de nouvelles niches pour le pays. Dans son discours, la finance islamique, enseignée à la Luxembourg School of finance, devient une future spécialité de la Place. La biotechnologie ou l'énergie photovoltaïque devront être développées par des spécialistes.
L'enseignement aura toujours besoin de jeunes gens qualifiés, luxembourgeois ou non. Car, selon Biltgen, 50% des emplois créés au Luxembourg demanderaient un niveau supérieur au bac, mais seuls 25% des élèves l'atteignent. Jeanne, pourtant, ne misera pas sur les mêmes niches que son pays de résidence: les études d'art, dont elle rêve, ne se feront pas à l'Uni. Sarah Brock