Les étudiants tapent du poing
Les étudiants n'ont pas attendu pour annoncer la couleur. Vendredi, l'Union nationale des étudiant(e)s du Luxembourg (UNEL) a profité de la présentation de son nouveau bureau pour adresser ses doléances aux politiques.
En ligne de mire: le système scolaire, «qui reste le même. Alors que notre pays a changé avec aujourd'hui 40 % d'étrangers. D'où une inégalité au niveau des langues». La séparation de l'Église et l'État est revendiquée. «Il n'est pas normal que des homosexuels en tant que citoyens se retrouvent à financer une institution comme l'Église catholique qui se prononce contre eux. Idem pour la religion à l'école.
«À sept ans, les enfants n'ont pas assez d'esprit critique». Enfin, c'est le traité de Lisbonne qui en prend pour son grade. «La France et les Pays-Bas s'étaient prononcés contre. Le faire voter sans référendum après quelques changements cosmétiques n'est pas démocratique».