Les muscles de Die Linke

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Les muscles de Die Linke

Le parti de la gauche radicale, Die Linke, dopé par ses succès électoraux, a lancé un message clair ce week-end lors de son premier congrès un an après sa création: la politique en Allemagne ne se fera plus sans lui. «Le vent de l’Histoire souffle dans nos voiles!»: le chef charismatique du parti Oskar Lafontaine, ancien patron des sociaux-démocrates (SPD) qu’il a quittés en dénonçant leurs réformes économiques, a délivré samedi un discours conquérant qui résumait bien l’ambiance régnant parmi les 562 délégués réunis à Cottbus, à 100 km au sud-est de Berlin.

Die Linke (La Gauche), née en juin 2007 de l’union des néocommunistes de l’Est (PDS) et des radicaux de l’Ouest du petit mouvement WASG, est désormais la 3e formation d’Allemagne en nombre d’élus et d’adhérents (73 455 fin avril), devant les Verts et les Libéraux du FDP.

Entrée récemment dans quatre parlements à l’Ouest (Brême, Hesse, Basse-Saxe et Hambourg), elle a modifié la donne fédérale et imposé son thème cher de justice sociale, dans un contexte d’inégalités croissantes.

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