Les passionnés réunis dans l'arène du football
La 2de édition des Arènes du foot débute dimanche, sous le signe du spectacle.
Le F91, leader de Fortis League, peut-il battre le FC Metz dernier de Ligue 1? Réponse lundi, lors de la seconde journée des Arènes du foot qui s'ouvrent dimanche à Metz.
Pour sa 2de édition, l'événement réunira sur deux jours des footballeurs professionnels actuels et anciens mais aussi des jeunes et des amateurs. Une communion souhaitée par Didier Six, ancien international français et organisateur de la manifestation. «J'ai joué à tous les niveaux professionnels. Après ma carrière, j'ai suivi un ami en 1re division régionale. J'allais à tous les entraînements. J'appartiens autant au foot pro qu'au foot amateur», explique-t-il.
Côté jeunes, des tournois de préqualification ont été organisés en Moselle. Près de 200 footballeurs en herbe ont été sélectionnés pour jouer et 600 autres invités à côtoyer leurs idoles.
Car dès dimanche, outre le tournoi jeune, six équipes de prestige s'affronteront sur une pelouse synthétique. Elles seront notamment composées de joueurs de plus de 33 ans ayant évolué à l'OM, à l'OL, à Auxerre, à Metz et à Lens.
Pour garantir le spectacle, des buts plus grands que ceux utilisés en futsal seront installés. Lundi, un tournoi mettra aux prises des équipes régionales (Thionville, Algrange, Amnéville...) puis le F91 entrera en scène, face au FC Metz (L1), à une sélection française et à une sélection Black Stars. Près de 8 000 spectateurs sont espérés sur deux jours. «Le public est tellement gâté qu'il faut toujours lui donner plus», note Didier Six. Ça promet.
Nicolas Martin
Bientôt au Luxembourg?
S'il envisage de développer ce concept en France en créant un minichampionnat avec six villes étapes en France et une finale à Metz en février 2009, Didier Six aimerait également l'exporter au Luxembourg. «À l'heure d'aujourd'hui, je serais capable de monter un tournoi à la Coque avec des équipes française, portugaise, luxembourgeoise, italienne, belge, allemande... de plus de 35 ans», assure-t-il. «Le football luxembourgeois se dévalorise mais a beaucoup de choses à montrer», ajoute-t-il.