Au Luxembourg – L’ULC émet des critiques envers le gouvernement

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Au LuxembourgL’ULC émet des critiques envers le gouvernement

LUXEMBOURG – Si l’Union luxembourgeoise des consommateurs se satisfait de la réforme fiscale et du projet de loi sur le crédit immobilier, elle émet quand même quelques réserves.

L'ULC, présidée par Nico Hoffmann, estime que le bilan du gouvernement en terme de protection des consommateurs pourrait être meilleur.

L'ULC, présidée par Nico Hoffmann, estime que le bilan du gouvernement en terme de protection des consommateurs pourrait être meilleur.

Editpress/Didier Sylvestre

Le gouvernement va dans le bon sens mais peut mieux faire. C’est en résumé ce que retient l’Union luxembourgeoise des consommateurs (ULC) à propos de la réforme fiscale, prévue pour 2017 et du projet de loi sur le crédit immobilier aux consommateurs, comme elle l’a indiqué lundi lors d’une conférence de presse.

La réforme fiscale «est globalement une bonne chose», se réjouit Nico Hoffmann, président de l’ULC. Mais «il y a certains points qui auraient mérité d’être corrigés», précise-t-il, en pensant notamment à la répartition des tranches fiscales. Il critique aussi le système d'abattements fiscaux: «Les abattements sur les intérêts sur les crédits immobiliers ne sont pas assez élevés». Enfin, Nico Hoffmann estime qu'il aurait été possible d'augmenter l'imposition «sur les très grands salaires», même si cette catégorie n'est pas facilement définissable.

Une loi qui a trop tardé

L’ULC estime que le projet de loi sur le crédit aux consommateurs relatif aux biens immobiliers tarde à être mis en place, regrette l’administrateur Guy Goedert. «Il découle d’une directive européenne qui aurait dû être transposée dès mars dernier». Sur le fond, le projet va dans le bon sens, mais là-encore, l’ULC déplore certains points. Il ancre le principe de contrôle de solvabilité, auquel sont soumises les banques, «mais sans présenter de dispositif de sanctions clair», reprend Guy Goedert. «La France et la Belgique ont mieux transposé la directive».

Le gouvernement va plutôt dans le bon sens en termes de protection des consommateurs, même si l’ULC se montre «quelque peu déçue par rapport aux annonces qui avaient été faites», selon Guy Goedert. Le domaine dépend bien sûr du ministère de l’Agriculture et de la Protection des consommateurs, mais également de l’Économie pour certains points, «ce qui ne facilite pas toujours les discussions, menées avec plusieurs interlocuteurs».

Guy Goedert, administrateur de l'ULC, se montre circonspect sur le projet de loi concernant le crédit aux consommateurs relatif aux biens immobiliers:

(Joseph Gaulier/L'essentiel)

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