LuxembourgHikari veut faire connaître le Grand-Duché au Japon
DIFFERDANGE - Hikari Sakurai est arrivée au Luxembourg depuis le Japon, il y a quelques semaines, pour un an. Elle veut populariser notre pays dans le sien.
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Quand vous parlez du Luxembourg au Japon, on vous regarde, la plupart du temps, avec de grands yeux et un air étonné. «Luxembourg. Qu'est-ce que c'est? C'est en Allemagne?» Et il vous faut alors expliquer que non, c'est un pays qui fait à peu près la taille du grand Tokyo pour 50 fois moins d'habitants. Vous montrez quelques photos et les exclamations fusent: «C'est beau!»
Tombée sous le charme du Luxembourg après avoir voyagé à Paris, en Italie et en Autriche, Hikari Sakurai est arrivée au Grand-Duché, il y a peu. «J'ai vu un article sur le programme vacances-travail entre le Luxembourg et le Japon en juillet. J'étais à quelques jours d'atteindre la limite d'âge, je me suis dépêchée de remplir mon dossier en une semaine et me voilà ici», sourit la jeune femme de 31 ans. Le programme a été lancé en juin et Hikari est une des premières bénéficiaires à faire le trajet de Tokyo vers le Grand-Duché, visa d'un an en poche.
Les charmes du Luxembourg
Originaire de l'arrondissement de Minato, à Tokyo, Hikari est une créative aux multiples talents. Au pays, elle est actrice, chanteuse, modèle, designer graphique... Installée au Luxembourg depuis début octobre, elle veut le faire connaître dans son pays d'origine. «C'est un très beau pays, il y a un patrimoine immense, c'est international... Je veux que les Japonais connaissent mieux le Luxembourg», énumère Hikari, dans un français quasi parfait, qu'elle a appris en autodidacte.
Pour faire connaître le Luxembourg au Japon, elle planche sur un reportage dans Elle Japan, dans lequel elle fera intervenir L'essentiel, «le journal le plus proche des gens dans le pays», selon elle. Elle veut faire découvrir le côté multiculturel, qui l'impressionne. «J'étais au Bazar international, il y avait des stands du monde entier, c'est impressionnant», raconte Hikari, dont le prénom peut se traduire par «lumière». Pour cultiver ce multiculturalisme, elle revêt chaque jour le kimono, le vêtement traditionnel japonais. «J'ai aussi trouvé ici des cours d'ikebana (ndlr: l'art floral nippon), le Japon est connu au Luxembourg, pas le contraire», dit-elle.
En attendant de changer la situation, la jeune femme «explore la Ville, et je veux absolument aller voir ce château, dans le nord du pays», découvre les spécialités luxembourgeoises («J'adore le pâté au riesling, et cette soupe aux haricots...») et continue à toucher à tout. Outre son travail de journaliste freelance, elle a trouvé une agence pour poursuivre sa carrière d'actrice et est en contact, toujours dans le milieu du cinéma, pour du design graphique.
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