Special Olympics: le Sportlycée et la Coque s'engagent pour l'inclusion

Mercredi, pour la deuxième année consécutive, la «Youth Athletes Day an der Coque» a permis aux enfants atteint de déficience intellectuelle, et venus des divers CPI (Centres pour le développement intellectuel) du pays, de s'initier à la pratique sportive dans des ateliers comme le dribble, le lancer ou les bocce. «Nous sommes passés d'une centaine de participants l'an dernier à près de 200 aujourd'hui», se réjouit Liliane Spielmann, entraîneuse d'athlétisme bénévole à la fédération Special Olympics, initiatrice de l'évènement.

«Nous espérons que beaucoup d'entre eux repartiront avec l'envie de pratiquer le sport auprès de clubs ou de notre fédération.» Une cinquantaine d'élèves de troisième du Lycée sportif encadrent les enfants, âgés de 8 à 13 ans, dans les quatorze ateliers. Laura Hoffmann, assistante sociale au Lycée sportif, explique qu'«il est important que nos élèves voient d'autres facettes du sport que le haut niveau dans lequel ils sont engagés. Cela leur permet de découvrir le travail avec les enfants, et l'inclusion.» Pour ces élèves, comme Joy Havé (16 ans) «il faut communiquer le plaisir du sport à ces enfants. Et on veut leur montrer de quoi ils sont capables.»

Tiago et Vincenzo, du CPI d'Echternach, semblent conquis: «On a couru, sauté, joué au basket... On a fait plein de choses. On aimerait bien revenir». Un avis validé par leur éducateur Oswald Steines: «Les enfants adorent bouger, et pour eux, être dans une salle comme celle-ci, avec des tee-shirts et des médailles (NDLR: distribués par Special Olympics à tous les participants), c'est une marque de reconnaissance.» Le projet devrait être pérennisé, avec l'envie de l'«améliorer d'année en année», comme l'a affirmé la ministre de la Santé, Martine Deprez, présente mercredi.