Therapy? – «Ne pas répéter la même formule»

L'essentiel: «Troublegum» a connu un énorme succès commercial. Comment l’avez-vous géré?

Andy (chanteur): Ça a été un excellent début de carrière. Nous étions jeunes et ambitieux. Cela a posé un son Therapy, mais nous étions influencés par différents styles musicaux, et nous ne voulions pas répéter la même formule, comme certains groupes qui se retrouvent coincés.

La plupart des chansons de «Troublegum» sont toujours aussi efficaces 17 ans après. Prenez-vous toujours du plaisir à les jouer sur scène?

Oui, énormément! Je crois qu’elles sont assez simples et directes, tant en ce qui concerne les textes qu’au niveau des mélodies.

Vos albums sont sortis sur différents labels. Est-ce un vrai problème de choisir le bon?

Oui, ça l’est vraiment. Nous étions en majors jusqu’à la fin des années 90, avec des situations qui engendraient beaucoup de frustrations. Aujourd’hui, nous sommes chez Blast Records, un petit label fantastique, c’est réellement réconfortant de pouvoir travailler en confiance.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes groupes?

De faire autant de choses que possible, car avec Internet ils peuvent mettre en ligne leur musique, travailler leur réseau. De s’organiser, participer à des festivals et le moment venu, prendre la bonne décision au moment de choisir un label! Et surtout, de continuer à croire en ce qu’ils font, en leur musique.

Quels groupes vous impressionnent aujourd’hui?

Je citerais Arctic Flowers, un groupe punk de Portland, The Boston Strangler, un combo punk hardcore de Boston ou Terror Danjah, un vétéran de la scène grime britannique.

Vous serez aux Terres Rouges dimanche. Ce n’est pas une première au Luxembourg?

Oh non, nous sommes déjà venus jouer six ou sept fois je crois. Le dernier concert doit remonter à 2006.

Recueilli par Cédric Botzung

Therapy?, dimanche, 22h, aux Terres Rouges, à Esch-sur-Alzette.
Entrée: 15 euros.